Après le renoncement de François Hollande, les réactions politiques en Rhône-Alpes sur Twitter

Jeudi soir, sur France 2, François Hollande est devenu le premier président à ne pas briguer un second mandat. Ce renoncement, annoncé à 20 heures depuis le palais de l'Elysée, a provoqué des réactions très diverses, de l'hommage à la consternation en passant par la moquerie, notamment sur Twitter.

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Ira ? Ira pas ? Le feuilleton qui alimentait ces derniers mois la politique française a pris fin jeudi 1er décembre vers 20 heures. François Hollande ne sera pas candidat à sa succession

"Aujourd'hui, je suis conscient des risques que ferait courir une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d'elle" a reconnu le chef de l'Etat.

Silence radio de Laurent Wauquiez et Gérard Collomb


Le constat est largement partagé sur Twitter depuis l'annonce. Partisans et opposants à Hollande ont réagi sur le réseau social, et à l'exception notable du président de la région Laurent Wauquiez ou du maire de Lyon Gérard Collomb, de nombreux hommes et femmes politiques de la région ont également commenté ce renoncement.

La décision du président a notamment été saluée par les membres du Parti Socialiste.  Le sénateur de la Drôme Didier Guillaume, qui évoquait lundi encore sur une candidature du pérsident, a avoué qu'il n'était pas au courant. "Hier j'étais très triste".

Quant à l'ancien président de la région Rhône-Alpes Jean-Jack Queyranne, il mentionne les électeurs qui ne veulent "pas être condamnés au désespoir et à la rage face à la droite réac".

Mais l'hommage n'est pas unanime chez les socialistes. Le député ligérien Régis Juanico, soutien affiché de Benoît Hamon, s'est  montré plutôt sec après le discours de François Hollande, ajoutant dans un autre tweet que le chef de l'Etat "aurait été inspiré d'écouter les alertes des élus de la Nation" sur la question de la déchéance de nationalité.

Quant au président du conseil départemental de l'Ardèche Hervé Saulignac, il s'est montré plus laconique... et plus acide aussi.


Chez Les Républicains, le constat en tout cas presque unanime, et seul le commentaire du député du Rhône Georges Fennec, qui salue "un départ gaullien et démocratique" détonne avec ceux de ses camarades.

Le député du Rhône Patrice Verchère critique par exemple "l'échec collectif de sa majorité et la peur d'affronter le vote des français", tandis que le sénateur drômois Hervé Mariton raille un François Hollande "lucide dans l'échec".


Et le verdict est le même chez les centristes de l'UDI, puisque le député-maire de Montélimar Franck Reynier appelle quant à lui à l'alternance, après ce qu'il estime être un aveu d'échec de la part du président.


L'annonce ne sera "qu'un ravalement de façade" déplore de son côté la drômoise Nathalie Arthaud, ex-conseillère municipale à Vaulx-en-Velin (Rhône) et porte-parole de Lutte ouvrière, candidate à la présidentielle. 


Sans surprise, les réactions ne se sont pas non plus faites attendre au Front national. Le chef du groupe FN au conseil régional Christophe Boudot raille le "président normal" et sa "sortie originale et attendue".



Avec le président sorti de la course, son Premier ministre Manuel Valls a en tout cas toute latitude pour participer à la primaire de la gauche fin janvier, face notamment à ses anciens ministres Arnaud Montebourg ou Benoît Hamon.


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