On l'appelle la perle bleue, mais cette année 20015, la myrtille sauvage d'Ardèche sera rare. La canicule et la sécheresse ont eu de fortes répercutions sur les productions. Entre plantes brûlées et fruits desséchés, les producteurs s'attendent à de très mauvais résultats pour cette saison,
Elle se plait en sol léger, perméable, frais et riche en humus. On la trouve sur des terrains acides ( granit, gneiss, micachiste, volcanique ) à partir de 750 m d’altitude jusqu’à 1400 m environ. Elle craint la sécheresse mais résiste très bien au froid en hiver, sauf aux gels forts et sans neige : c’est la raison pour laquelle elle n’affectionne pas les fonds gélifs au printemps. Son fruit est violet-noir.
En Ardèche, le cru 2015 sera catastrophique, certains producteurs, qui embauchent habituellement une dizaine de saisonniers pour la récolte, travaillent seuls cette année
Le marché de la Myrtille de Mézilhac, le 8 août prochain, risque d'en décevoir plus d'un. En effet sur le site il est bien précisé que si le marché aura bien lieu, en revanche "cette année la sécheresse nous a obligé à cueillir la myrtille en juillet et les volumes ramassés sont très faibles, il n’y aura donc pas de vente de myrtilles fraîches sur le marché, les fruits ont toutefois pu être transformés et les producteurs vous attendent pour une journée de découverte et d’animations à Mézilhac".
En 2014, en Ardèche, près de 400 tonnes de myrtilles avaient été produites.
1.500 tonnes sont produites en région Auvergne. Le Puy-de-Dôme vient en tête avec un tonnage moyen de 600 tonnes, suivi de la Haute-Loire avec 400 tonnes. Sur le territoire du Parc Naturel Régional Livradois-Forez la production était estimée à 800 tonnes.
Dans notre région c'est surtout dans la Loire que la myrtille s'épanouie, elle a même une fête dédiée tous les 15 août depuis 1983: La fête de la Myrtille au col du Béal.