L'agriculture paysanne, qui privilégie les circuits courts, se sort plutôt bien de cette période de crise et de confinement. Pour limiter les déplacements, éviter les supermarché, ou tout simplement pour retrouver du sens, les consommateurs se tournent vers elle plus qu'à l'accoutumée en ce moment. 

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Sur le massif du Coiron, Jérôme Amblard élève un cheptel d'une cinquantaine de vaches Aubrac... Installé en 2003, il a décidé quatre ans plus tard de se passer d'intermédiaire, de vendre sa viande a la ferme et alentours : "C'est quand même nettement plus valorisant de vendre nos produits en direct à des consommateurs, en ayant très souvent des bons retours, en nous disant que c'est tendre, que c'est bon, qu'ils reviendront, plutôt que de remplir le camion du marchand, et puis de pas savoir où ça part"


Un choix par conviction, un choix économique, aussi : il y a plus de travail, emballage,vente, livraisons, mais aussi un bon prix, juste, qu'en cette période de confinement les gens ont été encore plus prêts à mettre, c'est la très bonne surprise... "le malheur des uns fait le bonheur des autres, nous c'est vrai que notre chiffre a crû de 20 à 30 % depuis le mois de mars. Je pense que les gens ont peur un peu de la grande distribition, d'aller dans les grands magasins, de trouver beaucoup de monde, donc ils favorisent un petit peu  les petits producteurs locaux"

En Ardèche méridionale, les petites exploitations agricoles rompues à l'exercice de la vente directe, du circuit court, sont nombreuses à finalement s'en sortir grâce à cet élan de proximité. C'est le cas du Domaine de Mercoire, plus au Sud, dont la production maraichaire bio s'écoule à très bon rythme, il y a moins de marchés ouverts, pas de clients touristes, mais beaucoup plus de livraisons, de retraits de paniers et des embauches. l'un dans l'autre ça va plus que bien...

J'ai bon espoir que les Ardéchois continuent à manger le plus localement possible

 "Moi j'aimerais que ça perdure dans le temps et qu'il y ait vraiment une prise de conscience de l'ensemble des consommateurs, ce sont eux qui ont le pouvoir de soutenir ce genre d'agriculture, et l'emploi ici, maintenant, sur ce territoire" explique Jehan Royé, maraîcher à Rosières. "J'ai bon espoir que ça continue même cet été et même au delà et que les Ardéchois continuent à manger le plus localement possible"

C'est une des questions de l'après confinement la pérennité ou non de cette prime à la proximité.

 
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