Dans la nuit de vendredi à samedi 24 juin, une altercation a viré au drame. Un homme a été mortellement poignardé, il aurait reçu 14 coups de couteau. Les faits se sont déroulés lors d'une soirée qui célébrait la fête de la musique dans la commune de Viviers, en Ardèche.
La soirée s'annonçait festive. Des clients étaient attablés à la terrasse d'un restaurant. Dans la commune de Viviers (Ardèche), ce samedi soir, on fête la musique. Mais, « excédé » par le bruit, un individu habitant juste au-dessus du restaurant, a « projeté un liquide qui avait une forte odeur de javel » détaille un communiqué du parquet de Privas. L'un des clients serait alors monté pour « s'expliquer » toujours selon la Procureure.
« 14 coups de couteau »
Une altercation aurait alors opposé deux hommes. L'un d'eux aurait porté 14 coups de couteau, notamment au thorax, sur l'autre. Selon les premières constatations, le blessé aurait tenté de s'enfuir. Il a été retrouvé dans les escaliers, malgré les gestes de premiers secours, il est décédé suite à ses blessures. Une deuxième personne a également été blessée d'un coup de couteau, il s'agirait d'un proche de la victime.
« Connu de la justice »
L'agresseur présumé a été interpellé et placé en garde à vue. Les investigations se poursuivent et sont menées, entre autres, par la cellule d'identification criminelle du groupement de gendarmerie de l'Ardèche. Le parquet indique par ailleurs que la personne interpellée est « connue de la justice ».
« Choquée par cette affaire »
Jointe au téléphone, la maire de la commune est bouleversée, et se dit « choquée par cette affaire ». Elle a été appelée hier soir et est arrivée juste après le drame. Elle avoue ne pas « s'expliquer une telle violence dans sa commune ». Une commune plutôt tranquille proche de Montélimar.
Comment peut-on en arriver là ? Je ne pensais pas être un jour confrontée à ce genre d'événements dans la commune. Je suis consternée.
Martine Mattei, maire de Viviers
Une cellule de crise en mairie
Selon la maire, la victime était un ancien commerçant : « il tenait un snack, mais avait cessé son activité ». Quant à l'agresseur présumé, il n'était pas connu des services municipaux. Une cellule de crise a été activée ce samedi matin en mairie, « on va mettre en place un soutien pour les personnes qui ont été témoins de la scène » ajoute Madame le maire.