Le harcèlement à l'école et sur les réseaux sociaux concerne de nombreux élèves en France. Un sujet grave dont s'est emparé la compagnie de théâtre "La Maison". Le titre de la pièce : "Cross". Elle est jouée dans des villages drômois et ardéchois.
L'histoire présentée sur scène est celle de Blake, 12 ans, harcelée pour rien, pour un "like" d'une photo sur Facebook. Dans le décor d'une chambre d'ado, le spectateur assiste à la semaine de Blake. Dimanche, elle "crée" son profil Facebook. Elle indique alors qu'elle aime - "like" - la photo d'une camarade de classe qui lui répond immédiatement "Dégage". Lundi, elle "marche" et "le temps passe lentement" ce jour-là. Un mot sur son bureau : "Salut planche à pain". Et le harcèlement qui s'insinue partout, sans raison, même dans la façon dont on lui passe le ballon en sport. Mardi, elle "rampe", mercredi, elle se bat et jeudi elle "court". A la fin de sa semaine, l'héroïne trouve les ressorts pour reprendre l'ascendant. C'est le titre de la pièce: "Cross ou la fureur de vivre". Au passage, pendant une heure, les comédiens vont suggérer aux spectateurs (et notamment aux plus jeunes) des solutions à ce problème: un numéro vert, se confier à quelqu'un, parler... etc.
Sur scène, les comédiens Pierre Cuq et Louka Petit-Taborelli jouent tour à tour tous les rôles à la manière des humoristes: celui de Blake, de ses bourreaux, de ses parents, des professeurs. Hier soir, la représentation avait lieu dans la salle des fêtes de Vesseaux, près d'Aubenas.
13/4/16
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©France 3 RA
Un vrai sujet de société, qui touche 12% des écoliers, 10% des collégiens, selon
le gouvernement. Sans compter le cyber-harcèlement qui concerne
un élève sur cinq.