Les 3 et 4 novembre, s'est tenu le 22ème rallye de l'Ardèche. 200 équipages toutes catégories confondues se sont élancées sur les routes ardéchoises. Au programme, les trois spéciales qui ont fait les grandes heures du Monte Carlo des années 70.
Frédéric Lombard, le Président de l' Association Sportive de l'Automobile de l'Ardèche (ASA Ardèche) le déclare de manière claire et directe : " Il est aujourd'hui de plus en plus difficile d'organiser ce genre de manifestation en Ardèche ou même ailleurs en France".
Le temps ne serait plus aux courses automobiles. La pratique du rallye serait en train de passer de mode. La pression collective exercée sur la pollution et le bruit ne favoriserait pas le sport automobile traditionnel. Sans compter le coût que cela nécessite, les sponsors deviendraient de plus en plus retissant à financer ce genre de spectacle. Le public lui aussi serait moins nombreux aux rendez-vous. D'après Frédéric Lombard, " c'est la société dans son ensemble qui deviendrait de plus en plus autophobe".
Après une interruption de presque dix ans entre 2006 et 2014, le rallye de l'Ardèche a repris du service depuis cinq ans. Il le doit grâce au travail et à la volonté de ses bénévoles qui organisent six mois à l'avance ce rendez-vous du sport automobile. Ces mêmes personnes étaient présentes pour voir passer dans les années 70 ces bolides du rallye Monte Carlo. Et ce sont précisément sur ces routes ardéchoises entre Le Moulinon/ Antraïgues et Burzet/Lachamp-Raphaël que les plus grandes heures du Monte Carlo ont été écrites.
La nostalgie de ces années là perdurent encore. Le plaisir de revoir certains visages, de se remémorer certains moments de vies ou de revoir quelques photos n'a pas de prix. Ce week-end, au départ de Vals-les-Bains s'est tenu le 22ème rallye de l'Ardèche, mais pour combien de temps encore ?