2 700 postes au niveau national devraient être supprimés à l'horizon 2017. Si 150 sont concernés à Lyon et une cinquantaine à Romans, c'est le site du Tricastin qui devrait payer le plus lourd tribut avec près de 450 postes supprimés.
Sur le milliard d'économies décidé au plan national, 10 % seront supportés par le site d'Areva au Tricastin. Des économies essentiellement axées sur une baisse de la masse salariale : 450 postes devraient être supprimés à l'horizon 2017. Cette réorganisation du site, la direction la justifie par la situation exceptionnellement grave du groupe qui a perdu près de 5 milliards d'euros l'an passé. Pour le directeur du site, la situation économique implique une urgence absolue. La mise en oeuvre des moyens de redressement du groupe passe par ce plan d'action difficile mais qui se fera, dit-il, sur la base du volontariat.
De leur côté, les salariés ne cachent pas qu'au-delà du volet social qui risque d'être très lourd, les questions de sécurité les inquiètent. Ils redoutent que la baisse des moyens financiers ne pèsent sur le bon fonctionnement des installations.
Explications d'Hugo Chapelon et Stéphane Hyvon :