La mort subite du nourrisson, c'est l'angoisse de nombreux parents mais il faut savoir qu'il y a des gestes à connaître pour limiter les risques. A l’Hôpital Couple Enfant de Grenoble, des ateliers étaient organisé ce mardi 20 septembre 2016 pour informer les familles.
Dans les Alpes, une dizaine de bébés meurent chaque année sans explication. A l'occasion de la journée nationale de prévention de la mort inattendue du nourrisson, ce mardi 20 septembre, le CHU de Grenoble organisait des ateliers pour informer les parents.
Car il existe des gestes simples à connaître pour limiter les risques.
Reportage de Jean-Christophe Pain, Jean-Christophe Solari et Laëtitia Di Bin
Intervenants : Josette Collet grand-mère ; Lore Bémolle-Bene
infirmière puéricultrice
Toujours coucher bébé sur le dos
Avant les années 90, il était recommandé de coucher les nourrissons sur le ventre pour faciliter la digestion. Depuis les connaissances ont évolué mais cette "mauvaise" habitude a la vie dure d'autant plus que la pub continue de véhiculer le stéréotype.Et pourtant, ce simple conseil a permis de faire chuter le nombre de morts subites du nourrisson en France. Il est passé de 1500 décès au début des années 90 à 250 aujourd'hui. Alors même si bébé semble plus apaisé sur le ventre ... couchez le toujours sur le dos !
Par ailleurs, l'air doit circuler autour de bébé donc :
- Pas d'oreiller, pas de tour de lit, pas de peluche dans le lit
- Pas de couverture mais une turbulette adaptée à sa taille
D'autres facteurs de risque existent. Il y a plus de morts subites chez les nourrissons qui subissent un tabagisme passif, chez les bébés prématurés et chez les garçons. S'il y a des facteurs sur lesquels on ne peut pas agir, il y en a deux qu'il ne faut pas négliger : le couchage et le tabac.
Les conseils d'Anne-Pascale Michard-Lenoir, pédiatre et responsable du centre de référence de la mort inattendue du nourrisson :