Jean Michel Aulas a présenté aujourd'hui sa nouvelle recrue l'international polonais Maciej Ribus qui a signé pour 3 ans avec l'OL.Il s'est dit par ailleurs "atterré" par le montant "indécent" des indemnités de départ de Laurent Blanc du PSG, dénoncant des règles fiscales discriminatoires.
Le latéral gauche Maciej Rybus, international polonais âgé de 26 ans, a signé à Lyon pour trois saisons, un recrutement destiné à compenser numériquement le départ de Bedimo."Il vient compléter le dispositif de la défense et, numériquement, se substituer à Henri Bedimo", en fin de contrat, a souligné le président du club, Jean-Michel Aulas, lors d'une conférence de presse.
C'est la deuxième expérience à l'étranger pour le Polonais qui a commencé au Legia Varsovie qui l'a ensuite transféré en 2012 au Terek Grozny (1re div. russe) pour 2,7 millions d'euros.L'international (38 sélections, 2 buts) avait été sélectionné pour l'Euro-2016 mais il n'a pas fait partie de l'aventure en raison d'une blessure à une épaule. Blessure désormais derrière lui à en croire l'OL qui vient de lui faire passer toutes les visites médicales requises.
Le coup de gueule de J.M Aulas
Jean Michel Aulas a par ailleurs commenté les chiffres qui circulent autour de l'indemnité de Laurent Blanc si son départ du PSG se confirmait. "J'ai lu dans la presse que le PSG envisageait de mettre un terme au contrat de son entraîneur avec des indemnités qui doivent représenter le chiffre d'affaires
de la plupart des clubs de 1re division. Je suis atterré", a-t-il déclaré en marge de la présentation de son nouveau joueur.
Le club parisien, qui a prolongé Laurent Blanc de deux saisons en février, pourrait avoir à débourser de colossales indemnités de licenciement pour obtenir son départ, la presse évoquant un montant supérieur à 20 millions d'euros. Le plus petit budget des clubs de Ligue 1 au cours de la dernière saison était celui du GFC Ajaccio, avec 13,8 millions d'euros. Mais tous les autres participants au championnat affichaient des budgets supérieurs à 20 millions.
"Quand on est Français, on paie ses impôts comme tout le monde; quand on est Qatari, je crois comprendre qu'on n'a pas les mêmes règles fiscales que les autres. Si derrière on a la capacité à dépenser plus que les autres, sans qu'il y ait de contrôle, c'est insupportable", a ajouté M. Aulas, en appelant les
autres patrons de club de Ligue 1 à prendre position sur le sujet.