Les autocaristes menacent de bloquer Paris mardi pour contester l’interdiction de certains de leurs véhicules. A leur tête : un patron auvergnat, Michel Seyt.
Les autocaristes de France menacent de bloquer la capitale demain mardi avec 300 véhicules, voulant dénoncer les mesures que s’apprête à prendre la Mairie de Paris : interdiction des véhicules les plus anciens en 2020 et augmentation des tarifs de stationnement. Pour être aux nouvelles normes environnementales, d’ici 3 ans il faudrait que toutes les sociétés renouvèlent leur flotte, alors que certaines viennent de faire l’acquisition de modèles récents.
A la tête d’une entreprise de Saint-Flour dans le Cantal et président de la Fédération Nationale de Transports de Voyageurs, Michel Seyt estime que ce qui bloque "c’est le timing, cette obsession de vouloir interdire l’accès en 2020 à nos autocars. Les plus récents sont doté d’une norme qui est très respectueuse de l’environnement, c’est une norme européenne et ce que l’on veut c’est que ces autocars puissent aller jusqu’au bout de leur amortissement".
Depuis l’Auvergne, 2 sociétés assurent 6 allers-retours chaque jour vers Paris, la hausse des droits de stationnement de 350% pourrait pénaliser toutes les entreprises de transport de voyageurs. Des mesures qui seront débattues au Conseil de Paris au début de l’année 2017.