Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a annoncé le lancement d'un nouveau volet de son "plan montagne" ce samedi 30 mars aux Saisies, en Savoie. Il doit permettre d'augmenter le nombre de classes de neige dans les années à venir.
Les classes de neige sont en net recul en Auvergne-Rhône-Alpes depuis dix ans. Et la région compte bien y remédier en mettant en place un dispositif pour les "relancer" avec notamment un soutien financier aux porteurs de projets, indique-t-elle dans un communiqué.
Une mesure qui s'intègre dans le cinquième volet du "plan montagne" engagé par Laurent Wauquiez. Cette relance des classes de neige impliquera la levée "d'une partie des freins financiers via la prise en charge des coût de transport domicile-station".
Relancer les classes de #neige pour assurer le renouvellement de la clientèle française et renforcer l’#attractivité de nos #territoires d'altitude, c'est l'objectif de ce nouveau volet du #PlanMontagne, lancé aujourd'hui aux #Saisies ! https://t.co/r7aQqSjZzH pic.twitter.com/awxv1AxA02
— Auvergne-Rhône-Alpes (@auvergnerhalpes) 30 mars 2019
Le dispositif bénéficiera aux écoles publiques, privées, ou aux associations et permettra à une centaine de classes supplémentaires de la région d'effectuer un séjour au ski, portant le nombre de classes à 500, selon la région.
"Ce sont les jeunes générations qui, demain, feront vivre les stations de ski. Ce plan de relance des classes de neige est une première étape pour convertir nos enfants à la montagne", a souligné Laurent Wauquiez qui était aux Saisies, en Savoie, ce samedi 30 mars pour présenter la suite de son "plan montagne" engagé en 2016. Un ensemble de mesures qui offrent notamment aux stations un appui financier pour diversifier leurs activités grâce à une enveloppe globale de 110 millions d'euros.
Selon des chiffres avancés par la région Auvergne-Rhône-Alpes, la proportion de classes de neige a baissé de 20% en l'espace de dix ans. La raison : des coûts d'organisation élevés et le manque de logements conformes aux nouveaux standards de sécurité pour accueillir les enfants.
