En 2016, les communes vont devoir se serrer encore un peu plus la ceinture en raison de la baisse des dotations de l'Etat. Pour équilibrer leur budget, deux solutions : augmenter les recettes (donc les impôts) ou tailler dans les dépenses.
En 2013, la DGF (dotation globale de fonctionnement) accordée par l'Etat à Cébazat s'élevait à 680.000 euros. En 2017, elle ne sera que de 100.000 euros. Cette perte représente près de 12% du budget de fonctionnement de la commune.
Pour compenser cette baisse sans augmenter la fiscalité locale ni réduire les services publics, le maire a décidé de traquer les économies dans la moindre ligne de dépenses : "nous avons réduit les indemnités des élus, ce qui ne nuit en rien aux Cébazaires" indique d'abord Flavien Neuvy. "Nous avons renégocié un certain nombre de contrats comme les télécommunications par exemple, ce qui nous permet d'économiser environ 10.000 euros par an sur les téléphones portables et la téléphonie fixe, soit 50.000 euros sur le mandat. Nous avons réduit le nombre de magazines municipaux, ce qui représente une économie d'environ 60.000 euros sur l'ensemble du mandat. Nous avons aussi renégocié les prix sur nos contrats d'énergie (gaz, électricité …)"
"Mutualiser, être plus attentifs sur les achats .."
Toutes les collectivités locales sont concernées par la baisse des dotations. La communauté de communes de Billom par exemple doit elle aussi se serrer la ceinture. Gérard Guillaume, son président, a fixé un objectif à ses agents : "on a demandé à tous les services de faire 5% d'économie sur leur fonctionnement. C'est sur le coût des papiers, c'est de la mutualisation, c'est être plus attentifs sur les consultations et les achats …"La baisse des dotations va également peser sur les budgets 2017, mais d'ici là, les élus espèrent une refonte du mode de calcul de la DGF, aujourd'hui complexe et parfois inéquitable. Grâce à cette réforme, de nombreuses petites communes pourraient voir leur dotation augmenter.