120 étudiants de la fac de lettres et de langues sont concernés.Dans le cadre de ce programme d'études à l'étranger, ils devaient toucher entre 50 et 300 euros par mois mais une erreur administrative bloque pour l'instant l'attribution de ces aides.
Cafouillage, ou volonté délibérée? sur son site l'UNEF de Grenoble accuse l'université d'avoir décidé en catimini, en plein juillet et sans en avoir averti qui que ce soit , "de ne pas reconduire les bourses Erasmus de financement à l'étranger".
Et le syndicat d'étudiants s'indigne : " La suppression de ces bourses conduira à augmenter les inégalités entre les étudiants : ceux dont les familles pourront payer une année à l’étranger et les autres qui resteront en France et n’étudieront les langues que dans les salles de classe et seront ainsi privé de cette chance que constitue une année Erasmus. Nous ne pouvons accepter que les étudiants soient encore une fois les principales victimes des difficultés financières des universités."
"C'est une erreur administrative" répond avec un certain embarras la présidence de l'Université. La faute au service des relations internationales, et au changement cette année des procédures.L'Agence Européenne qui verse les dotations financières a refusé de nous accorder un délai."
Résultat, 120 étudiants sur le carreau qui apprennent à 2 mois de leur départ qu'ils ne pourront pas compter sur cette bourse accordée pour partir à l'étranger.
Pour l'instant, Ils ne toucheront que les aides de la Région, soit 95 euros par semaine, largement insuffisant pour bon nombre d'entre eux.
La présidence de l'Université envisage de débloquer une subvention exceptionnelle de 18.000 euros . Stendhal est la 3ème Université Française à envoyer le plus d'étudiants à l'étranger dans le cadre d'Erasmus.
Reportage à suivre dans le 19/20 de France3 Alpes