Cancer du sein, une technique médicale rare développée à Grenoble

Octobre Rose s'achève. Un mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein qui touche de plus en plus de femmes. A cette occasion, gros plan sur une expérience pionnière pour parfois éviter la chimiothérapie.

En France, 80 à 90 % des femmes soignées pour un cancer du sein localisé subissent une thérapie de type chimiothérapie. Pour une grande majorité d'entre elles, ce traitement lourd serait inutile.

Des marqueurs tissulaires permettent en effet de déterminer si oui ou non une chimiothérapie est nécessaire pour traiter un cancer du sein dépisté à un stade précoce sans envahissement ganglionnaire. Ces marqueurs s’analysent sur des prélèvements tissulaires frais ou congelés. Ce test "uPA/PAI" (du nom des biomarqueurs) encore peu utilisé en France, est pratiqué par le Laboratoire du CHU de Grenoble. Nous avons suivi un prélèvement à la clinique Belledonne de Grenoble avant examen au CHU.

C'est à la clinique Belledonne de Grenoble que nous avons assisté à un prélèvement. Après examen de ce prélèvement au laboratoire du CHU de Grenoble, un biomarqueur permettra de déterminer si la malade doit être soumise à un protocole de chimiothérapie.

Le taux de chimiothérapies n'est que de 40 à 50 % dans d'autres pays européens tels que l'Allemagne, le Danemark ou les Pays-Bas. Ces pays utilisent largement ce test diagnostic permettant d'analyser la quantité dans la tumeur des deux biomarqueurs, uPA et PAI-1. 

Première cause de mortalité par cancer chez les femmes, le cancer du sein frappe chaque année près de 54.000 femmes en France et provoque plus de 11.000 décès.

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