A Aurillac, des mamans manifestent pour lever le tabou de l’allaitement en public

Dimanche 17 septembre, à Aurillac, une vingtaine de parents se sont rassemblés pour relayer le mouvement national « j’ai faim, je mange ». Une opération dont l'objectif est de faire cesser les tabous sur l'allaitement dans l'espace public.

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Une photo pour faire évoluer les mentalités : en posant avec leurs bébés nourris au sein, dans cet espace public d’Aurillac dimanche 17 septembre, des mamans veulent faire cesser les tabous.

Parmi elles, Manon : « C’est important qu’on puisse s’installer n’importe où dans la rue ou en extérieur sans qu’on soit malmenées en tant que mamans allaitantes, et qu’on se sente en sécurité, tout simplement. »

"Parfois, il m’arrive d’être gênée"

Il y a 2 ans, à Bordeaux, une femme avait été giflée pour avoir nourri son bébé dans un lieu public. Pour ces parents,  le regard de la société doit évoluer. « Parfois, il m’arrive d’être gênée dans certaines situations, notamment avec les hommes », dénonce Margaux, maman allaitante.

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Dimanche 17 septembre, à Aurillac, une vingtaine de personnes s'est rassemblée pour relayer le mouvement national « j’ai faim, je mange ». Une opération dont l'objectif est de faire cesser les tabous sur l'allaitement dans l'espace public. ©France Televisions

« Je ne me cache pas pour donner le sein à ma fille et, en général, les gens ne regardent pas. Moins on se cache, moins les gens ont de regards insistants », raconte Audrey, une autre maman venue participer au rassemblement.

Un acte naturel

Pour les papas aussi, la question se pose. Daniel, papa d’une petite Marine, explique : « C’est naturel de nourrir son enfant au sein. La mère ne se pose pas forcément de questions. L’enfant a faim, elle le nourrit, comme nous avec le biberon. » Dans le Cantal, Laura Periex est à l'origine de ce rassemblement. Elle est photographe mais aussi une jeune maman allaitante : « Aujourd'hui, tout le monde devrait être libre de pouvoir allaiter son enfants. Il ne devrait pas y avoir de regards malsains sur ça. » Dans toute l'Europe, le mouvement "j'ai faim, je mange" a été relayé dans une centaine de villes.

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