Jeudi 25 février, en raison de poussières en provenance du Sahara, le Cantal est placé au niveau de pollution orange. Le préfet du Cantal a pris des mesures afin de limiter cette pollution. Ainsi, à compter du vendredi 26 février, 5h00, les limites de vitesse seront abaissées sur les routes.

C’est le deuxième nuage de sable qui s’abat sur l’hexagone depuis le début du mois de février. Le Cantal, comme de nombreux départements d’Auvergne-Rhône-Alpes, n’est pas épargné par le phénomène des poussières du Sahara. Jeudi 25 février, le département a même été placé au niveau de pollution orange. Afin de limiter cet épisode de pollution, le préfet du Cantal a pris un certains nombres de mesures.

Ces mesures ci-dessous prennent effet vendredi 26 février, à partir de 5h00.

Mesures relatives au secteur du transport

  • Un abaissement temporaire de la vitesse de 20 km/h est instauré sur tous les axes routiers où la vitesse limite autorisée est normalement supérieure ou égale à 90 km/h, pour tous les véhicules à moteur. Les axes routiers réglementés à 80 km/h seront limités à 70 km/h.
  • Les organisateurs de compétitions mécaniques sont tenus d’en modifier le format de façon à réduire les temps d’entraînement et d’essai.

Toutes les mesures suivantes prennent effet à compter de jeudi 25 février 17 heures.

Mesures relatives au secteur agricole

  • La pratique de l’écobuage est totalement interdite. Les éventuelles dérogations sont suspendues.
  • Le brûlage des sous-produits agricoles et forestiers est interdit. Les éventuelles dérogations sont suspendues. Par temps sec, le nettoyage de silos et des travaux du sol est reporté.
  • L’enfouissement immédiat des effluents épandus est rendu obligatoire. En zone vulnérable nitrate, en période d’interdiction d’enfouissement, les effluents sont dans la mesure du possible à conserver de façon à éviter une dispersion dans l’atmosphère.

Mesures relatives au secteur industriel

  • Les exploitants procèdent à une sensibilisation du personnel et observent une vigilance accrue sur le fonctionnement des installations (paramètres de fonctionnement, stabilisation des charges, bon fonctionnement des systèmes de traitement, etc.) et sur l’application des bonnes pratiques.
  • Toute unité de production équipée de systèmes de dépollution renforcés doit en activer le fonctionnement pendant la durée de l’épisode de pollution.
  • Les opérations émettrices de COV doivent être reportées à la fin de l’épisode : travaux de maintenance, dégazage d’une installation, chargement ou déchargement de produits émettant des composés organiques volatils en l’absence de dispositif de récupération des vapeurs, etc.
  • Les opérations émettrices de particules ou d’oxydes d’azote (manipulation des déchets, broyage, transfert de matériaux, etc.) en l’absence de dispositif de traitement adéquat doivent être reportées à la fin de l’épisode.
  • L’utilisation de groupes électrogènes, pendant la durée de l’épisode de pollution, n’est autorisée que pour satisfaire l’alimentation électrique d’intérêts essentiels, notamment de sécurité.
  • Tout établissement équipé d’installation de combustion pouvant fonctionner avec plusieurs types de combustibles devra utiliser le combustible le moins émissif.
  • L’usage des engins de manutentions thermiques devra être limité au profit des engins électriques pour les établissements équipés des deux types d’engins.

Mesures relatives au secteur des chantiers du BTP et carrières

  • Toute entreprise dont l’activité sur les chantiers est génératrice de poussières doit la réduire. Le maintien de l’activité est conditionné à la mise en place de mesures compensatoires efficaces (arrosage, etc.).
  • L’usage des engins de manutentions thermiques devra être limité au profit des engins électriques pour les établissements équipés des deux types d’engins.
  • L’utilisation de groupes électrogènes, pendant la durée de l’épisode de pollution, n’est autorisée que pour satisfaire l’alimentation électrique d’intérêts essentiels, notamment de sécurité.

Mesures relatives au secteur résidentiel

  • L’utilisation du bois et de ses dérivés comme chauffage individuel d’appoint ou d’agrément est interdite.
  • La pratique du brûlage des déchets verts à l’air libre est totalement interdite : les éventuelles dérogations sont suspendues.
  • L’utilisation des barbecues à combustible solide est interdite.
  • La température de chauffage des bâtiments doit être maîtrisée et réduite, en moyenne volumique, à 18 °C.
  • Les travaux d’entretien ou de nettoyage avec des outils non électriques ou avec des produits à base de solvants organiques (white-spirit, peinture, vernis) doivent être reportés à la fin de l’épisode de pollution. La mesure s’applique dans les espaces verts et jardins publics, mais également dans les lieux privés.

Mesures relatives aux spectacles pyrotechniques

Les feux d’artifice sont interdits durant l’épisode de pollution.

Recommandations

La préfecture a émis un certain nombre de recommandations. Les personnes vulnérables et sensibles sont invitées à observer les recommandations sanitaires ci-dessous :

• éviter les activités physiques intenses ;
• reporter les activités qui demandent le plus d’effort ;
• s’éloigner des grands axes routiers aux périodes de pointe ;
• demander conseil en cas de gêne respiratoire ou cardiaque.

Et en règle générale :

• privilégier les sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort ;
• limiter les activités physiques intenses.

Toutes les informations sont en ligne sur le site de la préfecture.

 

 

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