Les salariés de l'entreprise aurillacoise Qualipac sont en grève depuis vendredi 9 mars. A l'origine de ce débrayage, les négociations annuelles salariales jugées insuffisantes par l'intersyndicale, d'autant que le chiffre d'affaire de l'entreprise a augmenté de 15% l'an dernier.
En grève depuis vendredi 9 mars, les salariés de Qualipac à Aurillac bloquent toujours leur usine ce lundi matin. Un blocage à l'appel de l'intersyndicale FO- CGT et CFDT qui fait suite à la seconde négociation annuelle obligatoire sur les salaires, où le personnel s'est vu proposer par la direction 1,1% d'augmentation générale ou encore 18 centimes de plus par semaine sur la prime de nettoyage Des propositions jugées inacceptables alors que le groupe affiche de bons résultats.
"On a fait un chiffre d'affaires de plus 15% sur l'année 2017, donc on s'attendait quand même à des propositions plus avantageuses pour nous, explique Sandrine Clément porte-parole de l'intersyndicale. On est très mécontents des propositions de la direction d'autant que depuis un an le climat social est très très tendu puisqu'on a une charge de travail importante, avec des salariés, qui en 2017, ont quand même fait 48 heures en juin et en juillet, des semaines de 40 heures et qui ont travaillé les jours fériés".
Filiale du groupe Pochet, leader mondial du flaconnage pour parfumerie et cosmétique sélective, l'usine aurillacoise Qualipac compte 580 salariés. Des salariés qui réclament aujourd'hui prioritairement une augmentation de 2,5% pour tout le personnel. Toujours en attente d'une réouverture des négociations, le mouvement de grève se poursuit.