Les premiers vacanciers arrivent dans le Cantal et dans la station de ski du Lioran depuis vendredi 7 février. L'enneigement y est restreint mais avec 18 pistes ouvertes, les vacanciers font contre mauvaise fortune bon cœur.
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Dans la station de ski du Lioran, près d'Aurillac, dans le Cantal, depuis le 7 février, c’est le début des vacances d’hiver. Pour les Parisiens, les premiers à être en congés, la journée commence par le décompte des pistes ouvertes. Le paysage est loin d'être celui qu'ils avaient espéré : « Comme il y a beaucoup de pistes fermées, on vérifie pour ne pas se retrouver sur une piste noire ou une piste que les enfants ne peuvent pas descendre. Ce qui est sûr, c’est qu’on prendra des forfaits au jour le jour, parce que c’est un investissement si on prend un forfait à la semaine et qu’on ne peut pas skier pendant 2 ou 3 jours étant donné la météo qu’ils annoncent », regrette un père de famille originaire de la région parisienne.
"C’est un peu décevant de voir la pelouse et la gadoue"
Au pied des pistes, une famille aveyronnaise s'apprête à chausser les skis pour sa 2ème journée de vancances : «
Il n’y a pas de neige partout, mais on le savait avant de venir. Il y en a suffisamment pour se faire plaisir à notre niveau », relativise la mère de famille. Malgré les conditions, ces vacanciers sont bien décidés à en profiter.
« On a quand même la banane. Effectivement c’est un peu décevant de voir la pelouse et la gadoue mais finalement a priori en montant on peut skier quand même », affirme une jeune skieuse.
Une perte financière importante
En tout, 18 pistes sont ouvertes sur les 44 que compte le domaine, une situation presque inédite pour un mois de février. Seulement 35 centimètres de neige sont annoncés au sommet, à 1855 mètres d'altitude. Plus bas, la plupart des enneigeurs sont à l'arrêt faute de froid. Un véritable casse-tête pour les équipes de la station.
« On a pu produire de la neige sur des pistes qui n’étaient pas forcément ouvrables et on transporte cette neige produite sur le domaine skiable. On scrute la météo d’heures en heures pour pouvoir travailler la neige au moment optimum », explique Pierre Leduc, directeur de la station. Au Lioran, la perte de chiffre d'affaires se compterait déjà en millions d'euros.
