Les cyclistes du Critérium du Dauphiné se sont élancés, dimanche 9 juin, d'Aurillac dans le Cantal, pour la 1ère étape. Ils sont arrivés au puy Mary vers midi. Ils ont été écouragés et applaudis par de nombreux spectateurs, notamment des cyclistes.
Pluie, vent, un thermomètre qui affiche 9 degrés… cachés sous les parapluies et les ponchos, les spectateurs attendent les cyclistes au puy Mary. "Je veux les voir passer ici, c’est un endroit tellement emblématique du Cantal. Pour moi pas question de me poster ailleurs sur le parcours" explique Jean Rettourac. Accompagné de ses petits-enfants, Flore et Tom, il tient absolument à partager ce moment avec eux.
Vers 12h15, les premiers cyclistes arrivent. Un petit groupe de six. Ils devancent le peloton de 2 min 35. "C’est une montée tellement sympa et en plus dans un cadre magnifique. Les coureurs ont avalé la montée pour arriver au puy Mary à 1589 mètres d’altitude. Ils sont passés tellement vite, c’est impressionnant" ajoute-t-il.
"Nous sommes venus en famille" explique Valérie Capy venu avec son mari et leurs deux enfants de Brive-la-Gaillarde. "Beaucoup de têtes sont là, c'est un bel avant goût avant le Tour de France" dit Alain Capy. Leurs enfants qui font du vélo en club depuis 1 an pour Julie et 6 ans pour Théo sont ravis d’être là. "J’adore le vélo. Pour une fois que ce n’est pas loin de chez nous, du coup nous avons pu venir. Je suis tellement excité d’être ici" dit Théo.
De nombreux cyclistes dans le public
"J’avais envie de faire le trajet juste avant eux" explique Julien Darcosse. Agé de 17 ans, cet habitant d’Aurillac aime se rendre au puy Mary. Pas question de ne pas faire son trajet fétiche même le matin du Critérium du Dauphiné. "Maintenant, je connais cette route par cœur. Je prends beaucoup de plaisir à la faire" précise-t-il. Passionné de cyclisme, il voulait applaudir ses fans au puy Mary bien évidemment à côté de son vélo.Comme lui, de nombreux spectateurs sont venus à vélo. "Il faut aller à son rythme. Au début c’est très dur. Il y a des passages raides" explique Guillaume Chabrier qui a fait la montée pour la première fois. "Moi je trouve cela dur et les coureurs avalent la montée sans difficulté" dit-il en riant. "Mon palpitant s’est activé, j’avais mal aux bras et aux jambes. J’ai passé quasiment tout mon temps en danseuse" souligne Antoine Boyer, arrivé de Picardie il y a quelques jours pour assister à la course.
Un groupe de quatorze cyclistes termine l’ascension. Eux, arrivent de Belgique. Inscrits dans un club dans les Flandres, ils sont venus passés quelques jours dans le Cantal. "Je trouve que c’est très dur. A l’arrivée c’est vraiment pentu et raid. Nous n’avons pas l’expérience de la montagne comme celle-ci" dit Bart Vanderiviere. "Je viens voir les cyclistes pour m’inspirer" conclut-il en éclatant de rire.