“Je ne les ai pas amenés ici pour les faire tuer" : elle se bat pour sauver des chats abandonnés

C’est un appel à l’aide. Anne accueille des animaux abandonnés dans un abri de fortune à Mauriac (Cantal), mais le refuge est en difficulté. Manque de bénévoles, de dons et de locaux adaptés : la présidente se bat pour offrir un avenir à ces chats, mais le temps presse.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

En grande difficulté, l’association Le Chat Perché, à Mauriac, dans le Cantal, lance un appel à l’aide. Sa présidente peine à trouver des bénévoles et des dons, alors que l’afflux d’animaux abandonnés ne cesse d’augmenter. Pour ces chats, le refuge est souvent celui de la dernière chance.

"On m'appelle tous les jours" 

À Mauriac, dans des locaux vétustes, le refuge d’Anne est le seul à accueillir et soigner ces animaux. Mais à 83 ans, la charge devient trop lourde. Elle explique : « J’ai une quarantaine de chats. Il y en a entre 10 et 14 qui ont été abandonnés au bout du chemin et qui viennent ici pour trouver un abri et de la nourriture. On m’appelle tous les jours. Je leur réponds que je ne peux plus, mais les gens ont du mal à comprendre ». 

"Sinon, ce sera voué à l'euthanasie"

Anne et une seule bénévole gèrent ce refuge associatif à bout de bras. « Quand il y a le vent du nord, il fait très froid ici », déplore Anne en montrant le lieu de vie des chats abandonnés. Cet ancien camping municipal, mis à disposition par la ville, est leur unique support. Pour le reste, Anne et Marinette doivent se débrouiller seules.

Après 15 ans d’existence, le refuge de Coste-Mauve est à bout de souffle. « C’est un appel au secours, alerte Anne. Je ne sais pas si quelqu’un l’entendra, mais sinon, tout cela sera voué à l’euthanasie. Je cherche quelqu’un qui s’intéresse vraiment à ces animaux et qui pourrait les faire durer un peu. La plupart ne sont pas adoptables, et je ne les ai pas amenés ici pour les faire tuer ».

L’association fonctionne grâce à l’aide limitée de trois communes et aux dons de particuliers. Une situation difficile, face à laquelle Anne refuse de baisser les bras, pour ne pas abandonner ces chats à leur triste sort.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information