Dans le Cantal, comme chaque fin de printemps, les associations et les refuges accueillent chaque jour des chatons, au point d'en être saturés. Un combat sans fin pour ne pas laisser ces animaux à la rue, sans soins.
A Naucelles, dans le Cantal, chez cette bénévole, la chambre d’amis est celle de quatre chaton depuis deux mois. Gersende Fernandes-Couture est famille d’accueil pour l’association « Les P’tits chat perchés ». Elle explique : « J’espère qu’ils vont me trouver des super familles. Cela fait du bien d’aider un peu. Il faut aider ». Depuis quelques semaines, les demandes d’accueil de chatons ont explosé, à tel point que la petite association et sa vingtaine de bénévoles sont dépassés. Elisabeth Roudier, présidente des « P'tits Chats Perchés », souligne : « On ne peut plus prendre de chatons. Pourtant, il y a beaucoup de demandes et il y a des listes d’attente. C’est catastrophique. On ne peut pas les prendre en charge et on se demande ce qu’ils vont devenir ».
La nécessité de la stérilisation
Même inquiétude dans ce refuge de la SPA d’Aurillac, lui aussi complet. Il doit pourtant faire face aux demandes quotidiennes. Depuis le début de l'année, ce refuge a accueilli près d'une soixantaine de chatons : 35 sont encore sur liste d'attente. Florence Gamel, présidente de la SPA du Cantal, rappelle : « L’idéal est déjà de faire stériliser les minettes. Je pense que c’est la chose à faire en premier. Quand on dit cela aux personnes, elles nous disent que c’est trop cher. Il faut essayer de négocier avec votre vétérinaire. Il y a des vétérinaires qui sont relativement compréhensifs. Après, au regard de la loi, le maire est responsable des animaux errants sur sa commune. Il y a des campagnes de stérilisation qui peuvent être mises en place ».
Les prochaines semaines s'annoncent très compliquées, car avec l'arrivée des vacances, les adoptions sont moins nombreuses. Les associations lancent donc un appel aux bénévoles et aux dons.