Les électeurs étaient nombreux, le 20 novembre 2016, à voter pour le premier tour tour des primaires de la droite et du centre. Malgré leur organisation différente, les bureaux de Chamalières, d'Aurillac et au Mayet-de-Montagne (Allier) sont loin d'avoir été boudés.
Dès 9 heures, il y a avait foule à la salle municipale de Chamalières, au carrefour de l'Europe. Les primaires ouvertes de la droite et du centre ont fait déplacer en nombre les électeurs auvergnats. Alors que certains éprouvaient quelques difficultés à trouver le bon bureau de vote, d'autres ont préféré anticiper.
« Ce matin, j’ai recherché sur internet : j’ai tapé mon adresse et ça m’a indiqué l’emplacement du bureau de vote. C’était tout simple ! » signale une Chamaliéroise après avoir glissé son bulletin dans l’urne.
Même si la primaire est inédite à droite et au centre, c'est un moment que les électeurs de Chamalières n'auraient pas manqué.« Il y a de nombreux candidats de valeurs, observe l'un d'entre eux. Cette primaire, ajoute-t-il, est le meilleur moyen de déterminer qui portera les couleurs de la droite et du centre pour les élections présidentielles »
Surpris par la participation
En l'espace d'une heure sur les deux bureaux de vote de Chamalières, ils étaient déjà 200 à faire le déplacement. Une surprise pour les organisateurs.« On a une participation extrêmement importante et pour nous c’est la clé du problème, commente le professeur Jean Ponsonaille, président du comité d'organisation de la primaire dans le Puy-de-Dôme. Parce que si nous avons une très grande participation, ce soir et surtout dimanche prochain, le candidat qui sortira des urnes sera réellement légitimé ».
En zone rurale, c'est une toute autre organisation. Au Mayet-de-Montagne dans l'Allier, pas de file d'attente : le bureau centralise les électeurs des treizes communes environnantes et certains doivent parcourir une trentaine de kilomètres pour aller glisser leur bulletin dans l'urne.
À l'échelle nationale, les organisateurs de la primaire ont pour objectif de dépasser la barre des 2,7 millions d'électeurs qui avaient voté à la primaire de la gauche, en 2011.