Dans un match riche en rebondissements, les Aurillacois ont montré du très bon comme une certaine fébrilité. C’est finalement sur le fil que les Cantaliens remportent ce match.
Entrés en fanfare dans leur match, les Aurillacois ont face à Angoulême montré deux visages : tout d'abord celui de la sérénité. En marquant quatre essais en une demi-heure, tous pensaient que les Auvergnats avaient pris ce match par le bon bout.
A la 4e minute, essai d’Albert Valentin, à la 23e, Richard Fourcade est à la conclusion, à la 25e, le puncheur Peni Ravaï fait des ravages pour la 3e réalisation aurillacoise. Et à la 32e minute, sur un gros travail des avants, c’est Utu Maninoa qui marque un quatrième essai. A ce moment du match, le Stade mène 24 à 6, mais en toute fin de première période, la belle machine cantalienne va s’enrailler.
Pression en deuxième période
Après le carton jaune de Luatua et avoir encaissé un essai juste avant la pause, les Aurillacois se sont mis une pression qui leur a fait perdre le fil du match. Remis en confiance, les Charentais vont, grâce à un second essai à la 47e minute et aux nombreuses fautes auvergnates converties en points par Ric, revenir à 1 point.
Et sur cette seconde période, c'est donc avec la peur au ventre que les Aurillacois réussissent tout de même à garder l'avantage. Une dernière pénalité de Maxime Petitjean scelle le score à 30 à 26 en faveur des cantaliens.
En match avancé de la 21ème journée, le Stade aurillacois se rend jeudi 16 février soir à Montauban. S'ils veulent décrocher une place chez les qualifiés, les Cantaliens se doivent de ramener quelque chose de leur déplacement dans le Tarn-et-Garonne.