Les écoles élémentaires de Lascelle, Saint-Cirgues-de-Jordanne et Velzic, dans le bassin d’Aurillac (Cantal), ont refermé leurs portes lundi 18 mai après la découverte de deux cas positifs de coronavirus COVID 19 dans l’une de ces trois communes voisines.
Une semaine après leur réouverture, les petites écoles de Lascelle, Saint-Cirgues-de-Jordanne et Velzic, au pied du Puy-Mary dans le Cantal, ont dû refermer leurs portes. La décision a été prise par les élus concernés en application du principe de précaution après la découverte de deux cas positifs de COVID 19 dans l’une des trois communes. Il s’agirait d’un couple habitant à Lascelle, selon une information donnée par le maire de Mandailles-Saint-Julien (commune qui fait partie du regroupement pédagogique intercommunal avec Lascelle et Saint-Cirgues). Ces deux personnes, qui ne sont pas des parents d’élèves mais appartiendraient à l’entourage familial de certains enfants, auraient pu avoir des contacts avec des écoliers, d’où la décision de fermer les écoles.
Des élèves testés pour rassurer les parents
« Plusieurs enfants ont été testés, certains tests se sont révélés négatifs, on attend encore d'autres résultats », indique Philippe Fabre, maire de Mandailles-Saint-Julien et vice-président du Conseil départemental du Cantal. D’après lui, « Il semblerait que la situation reste assez maitrisée », mais l’élu rajoute qu’« avec ce virus dont l’incubation est plus ou moins longue, il vaut mieux être prudent sans être alarmiste ».
La décision a donc été prise de renvoyer tous les élèves, un peu plus de cinquante, dans leurs foyers et de fermer l’école pour deux semaines. « Si les conditions sanitaires le permettent, nous verrons si nous pouvons rouvrir avant », dit Philippe Fabre. Tout en se montrant rassurant, l’élu conseille aux parents de surveiller attentivement leurs enfants, de prendre régulièrement leur température et en cas de symptômes (toux, fièvre…) de contacter un médecin.
Pas de contact à risque, selon l’ARS
De son côté, l’Agence Régionale de Santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes fait savoir qu’après enquête, elle n’a pas identifié de contact à risque dans l’entourage proche des deux personnes testées positives au COVID. « Ces personnes n’ont pas d’enfant et n’ont pas fréquenté les établissements scolaires des villages en question », précise l’ARS dans un communiqué. En conséquence, l’agence n’a pas demandé la réalisation de dépistages.
Le Cantal reste l’un des départements les moins touchés par la pandémie de coronavirus avec 9 décès à l’hôpital depuis son apparition, 39 personnes hospitalisées rentrées à leur domicile et 20 personnes actuellement hospitalisées (selon les données de l'ARS du lundi 18 mai 2020).