Depuis le 14 septembre, le marché au cadran de Mauriac est fermé, à cause de la fièvre catarrhale ovine qui perturbe le négoce des bovins et les éleveurs sont, pour l'heure, privés de leur activité d'export. Une réunion de crise était organisée lundi 21/09.

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C'est une structure qui a rapidement trouvé sa place dans le négoce des bovins : le marché au cadran de Mauriac a ouvert ses portes en janvier 2014. Un rendez-vous très prisé de la filière bovine cantalienne. Tous les lundis, 600 à 700 animaux y sont vendus, l'équivalent de 15.000 bêtes depuis le début de l'année. Mais depuis le 14 septembre, le marché est fermé. Et le ring reste désespérément vide.

"Je pense beaucoup au personnel parce qu'on a suspendu des contrats de travail. C'est important de le dire, on a des retombées à tous les niveaux. Et aujourd'hui, nous soutenons nos associés qui sont les négociants, les exportateurs et les éleveurs", souligne Michèle Chastan, la présidente du marché au cadran de Mauriac.

Une grande partie des animaux vendus et achetés est destinée à l'export. Le blocage des exportations vers la Turquie avec mise en quarantaine de centaines d'animaux déjà en transit vers ce pays a des conséquences dramatiques pour les négociants.

"Aujourd'hui, ils ont les animaux en quarantaine qui sont bloqués, ils ne pourront pas les exporter. Ca va représenter une moins-value sur les animaux de 300 à 350 euros. C'est considérable et ça va mettre des entreprises-export vraiment en difficulté. Je ne vois pas comment ils peuvent se relever d'une telle situation", s'inquiète un négociant, Pierre Sabut, adhérent du marché au cadran.

Une réunion de crise était organisée lundi 21/09 à Mauriac. De nombreux agriculteurs étaient présents, en quête d'informations.
"Le danger arrive. On a du souci pour pouvoir boucler les comptes et on a une famille... J'ai un salarié. Tout peut être remis en cause du jour au lendemain", redoute un éleveur. Pour la filière, il y a urgence. Les agriculteurs souhaitent que tous les animaux soient vaccinés dans les plus brefs délais.

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©INA
 


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