L'entreprise du Cantal Matière, leader sur le marché des ponts métalliques modulaires, a livré une passerelle piétonne, à Tahiti. C'est le premier aménagement du site olympique dédié aux épreuves de surf, sur le site mythique de Teahupoo. Le montage doit être terminé en avril, à moins de 6 mois des JO de Paris 2024.
C'est une passerelle flambant neuve au-dessus de la rivière Tiirahi. Elle vient en remplacement d'une passerelle vétuste qui avait été fermée à cause de sa dangerosité, il y a un peu plus de six mois. Il était donc nécessaire de rétablir un accès pour les piétons et qui, bien sûr, servira après, pour les Jeux Olympiques.
Pour les habitants de ce petit village, sur la côte sud de Tahiti, c'est le premier signe de l'arrivée des JO. "C’est agréable, je me remercie le pays pour ça, parce qu’ils ont dépensé des millions" exprime un habitant. "Ça facilite pour tous les touristes qui viennent chez nous. Il n’y a aucun problème, au contraire, c’est une chose qui suit l’évolution de tous", déclare un autre.
Pendant les JO, cette passerelle piétonne de 45 m de long pour 4 de large, permettra l'accès au site olympique des épreuves de surf. Pour que vous compreniez, elle est située au bord de la marina de Teahupoo, mythique site de la plus belle vague du monde, qui est donc exploité pour les JO et pour les compétitions de surf.
"Nous avons prévu de la mettre en service d’ici le mois d’avril. Il nous reste encore quelques travaux à effectuer avant de l’ouvrir à la circulation. Notamment la finalisation des soudures, mais également la pose des structures en béton et des gardes corps", développe Jordy Chan, ministre des Grands Travaux de Polynésie Française.
Remettre un pied à Tahiti
À 16 000 km de là, dans le Cantal, sur le site historique de l'entreprise Matière, tout le monde se félicite d'avoir pris la bonne vague de Paris 2024, avec ce contrat à 1 million d'euros. "C’est une belle opportunité de revenir à Tahiti, puisqu’on était déjà présent il y a une quinzaine d’années. Mais les JO nous ont permis de remettre un pied à Tahiti, avec une autre affaire qui suit derrière, donc c’est toujours intéressant de prendre part à ce type de projet", se félicite Paul-Antoine Nicolaudie, chargé d'affaires internationales Matière. Mais il souligne que Matière a toujours conservé cette habitude de faire des ponts architecturaux, moins industriels et sur-mesure. "La passerelle de Tahiti en est un exemple".
À Tahiti, la passerelle piétonne doit être opérationnelle avant mai et l'accueil d'une manche de la ligue de surf mondial, qui servira de répétition générale à l'épreuve olympique.