En décembre 2016, un homme était emporté par une avalanche, dans le massif cantalien. Bien réels, les dangers de la moyenne montagne sont pris très au sérieux par les gendarmes spécialisés du peloton de gendarmerie de Murat qui s’entraînent régulièrement.
Jeudi, 18 décembre, comme ils le font régulièrement, les militaires du peloton de gendarmerie de montagne (PGM) de Murat, participaient à un exercice de secours. C’est sur le site de Prat de Bouc que les opérations ont été menées.
L'alerte a été donnée à 9h50, rapidement les 12 gendarmes du PGM de Murat lancent les opérations de recherche. Sur cet exercice, ces spécialistes du secours en montagne reçoivent le soutien de 17 de leurs collègues du groupe montagne de la gendarmerie. Observateur attentif de cet exercice le procureur de la république du Cantal, s’est rendu sur place pour voir comment se coordonnent les équipes de secours et celles qui ont en charge l'enquête judiciaire.
Porteur d'un détecteur de victimes d’avalanche, le premier disparu a été rapidement localisé tout comme l'a été une seconde personne. Le travail du chien spécialisé et de son maître a joué un rôle essentiel. Enfin, les 3 autres victimes, non équipées de détecteurs, ont été recherchées par écho sonar et sondages. En organisant ce type d'exercice devant la presse, les professionnels du secours en montagne souhaitaient une fois encore sensibiliser le grand public sur les dangers du massif cantalien en hiver.
Les spécialistes du secours en montagne ont, en effet, profité de l’occasion pour rappeler quelques règles à observer pour toute sortie en montagne : à commencer par le fait de consulter systématiquement la météo. Ce matin-là, le froid et l'humidité étaient amplifiés par un vent de 50 km/h avec des rafales jusqu’à 100 km/h.