Lors du débat du second tour entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, mercredi 3 mai, il a été question d’emploi, de terrorisme, de fiscalité et… du Cantal. Pour dénoncer une éventuelle sortie de l’euro, Emmanuel Macron a pris l’exemple de « l’éleveur du Cantal".
Mercredi 3 mai, le « grand débat » tant attendu entre les deux finalistes à la présidentielle s’est déroulé dans un climat pour le moins tendu. Parmi les sujets abordés : la sortie de l’euro. Opposé à ce qu’il qualifie de « grand n’importe quoi du projet de Marine Le Pen », à savoir la sortie de l’euro, Emmanuel Macron a pris exemple sur l’éleveur du Cantal et sa nécessité de commercer avec l’Italie.
"L'éleveur du Cantal achète ses produits à l'étranger, donc en euros, mais il paiera ses salariés en France ? S'il est éleveur, il a des broutards qu'il envoie engraisser en Italie. Les Italiens, il les paiera en euros mais ses salariés en francs?" "Hou là là, ça va être compliqué", a-t-il lancé.
Un échange qui a suscité nombre de réactions sur les réseaux sociaux. A commencer par celle de la Cantalienne d’origine mais aussi patronne de la FNSEA, Christiane Lambert.
Les éleveurs du Cantal l'ont brieffé sur le risque de repli car l'exportation des broutards vers l'Italie est capitale, en euros bien sûr! https://t.co/BpC2uKrBu9
— Christiane Lambert (@ChLambert_FNSEA) 3 mai 2017
Autres réactions
Et au milieu du débat : les éleveurs du #Cantal Trop forts ces cantalous #2017LeDebat #Auvergne #Presidentielles2017 pic.twitter.com/3tstHnaJRN
— Delphine Lingemann (@DelphLingemann) 3 mai 2017
Et le plombier polonais de devenir le paysan du #Cantal. #2017LeDébat # https://t.co/sNV4OMYtji
— Marie-Edwige Hebrard (@medwigeh) 3 mai 2017
Et au milieu du ring s'invite l'éleveur du #cantal et ses broutards : quand on vous dit que les cantalous ce sont de sacrés lobbyistes
— sophiechatenet (@sophiechatenet) 3 mai 2017