Du 22 février au 1er mars, se tient à Paris le Salon international de l’agriculture. L’an passé, 633 213 visiteurs étaient passés dans la plus grande ferme de France. L’occasion de faire des affaires pour les professionnels auvergnats.
Du 22 février au 1er mars, aura lieu porte de Versailles à Paris le Salon international de l’agriculture. Il offrira une plongée dans les terroirs de l’hexagone. Comme chaque année, l’Auvergne sera bien représentée. Olivier Blanchard est éleveur de charolais à Saint-Gervais-d’Auvergne dans le Puy-de-Dôme. Il s’est rendu 5 fois au salon et l’an passé une de ses bêtes a été primée au concours général. Il explique : « Pour moi, le salon met en avant notre élevage et notre travail. Les retombées sur les ventes se font avant tout pour les animaux reproducteurs. A Paris, une participation est prestigieuse. Les contacts se font là-bas. Si l’on est distingué au concours, on peut ensuite s’attendre à 20 voire 25% de visites en plus d’acheteurs potentiels sur notre exploitation. Les acheteurs viennent de France mais aussi d’Irlande, du Portugal, d’Autriche et d’Allemagne ». Cette année, Olivier ne ratera pas le salon mais n’a pas de vache inscrite au concours car son animal a des soucis de santé.
Une meilleure publicité
Yannick Navarro, chef d’exploitation à Polminhac dans le Cantal et producteur de fromages, ne se rendra pas cette année à Paris à cause d’une inscription trop tardive. L’an dernier, son cantal entre deux avait reçu la médaille d’argent du concours général. Il explique : « Les prix nous apportent une meilleure publicité et des retombées. On a reçu le premier prix pour un fromage salers en 2016. Ca nous a bien aidés. On a enregistré environ 30% d’augmentation en vente directe. Et puis les épiceries, les grandes surfaces nous ont vite contactés ».Même son de cloche pour Jean-François Guillaume, éleveur de salers à Anglards-de-Salers dans le Cantal. Il indique : « Le salon constitue une belle vitrine pour notre élevage. Il y a beaucoup de contacts sur place, notamment étrangers. Quand une bête est primée, elle prend tout de suite 30 à 50% de valeur en plus. Notre élevage est axé sur la génétique. Grâce au salon, nous avons pu vendre des reproducteurs en Croatie ou en Espagne ». Il nuance : « L’an dernier, en raison de la sécheresse et de la conjoncture difficile, les éleveurs n’avaient pas trop la tête à acheter des reproducteurs. On verra bien cette année ».Une belle vitrine