Après une assemblée générale, le 9 janvier, le syndicat UFAP/UNSA JUSTICE lance un appel pour "bloquer le centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier" le 14 février prochain. En cause, les agressions à répétition.
Lors de l'assemblée générale extraordinaire, les membres du personnel présents ont été unanimes, selon le syndicat, clamant dans un communiqué final: "il ne faut pas attendre qu'un drame se produise, il faut agir !".
Ces personnels parlent de conditions d'exercice de leur profession plus que difficiles dans le Centre Pénitentiaire et "le lourd silence qu'oppose l'institution à la réalité d'un quotidien devenu destructeur est ressenti comme une blessure supplémentaire qui laisse libre court à des conflits internes non moins nuisibles", selon eux.
Des personnels qui osent le mot: "c'est à croire que les cadres de notre administration par leur inaction et leur absence, cherchent à provoquer les conditions d'une implosion du système qui leur permettra à eux aussi d’obtenir les moyens qui leur font cruellement défaut !".
Tout a été dit et écrit depuis plus d'un an sur l'établissement de Saint-Quentin, des politiques ont même alerté sur des thèmes aussi différents que le climat délétère, les agressions, la surpopulation carcérale ou le manque d'effectifs...Dans son communiqué, l'UFAP/UNSA JUSTICE, qui tente de mobiliser les autres syndicats, explique qu'une ultime assemblée générale aura lieu le 12 février avant l'action prévue le 14.