Les préfets de Provence-Alpes-Côte d'Azur, des Hautes-Alpes et de l'Isère, ainsi que des représentants des Régions PACA et Rhône-Alpes et des Départements concernés par le Chambon misent sur le percement d'un tunnel de dérivation pour relancer la circulation entre Grenoble et Briançon.
Grosse réunion donc, ce vendredi 13 novembre, en préfecture de Gap, pour évoquer les conditions de rétablissement de la RD1091, axe majeur de circulation entre l'Isère et les Hautes-Alpes. Depuis avril dernier, la fermeture du tunnel du Chambon pèse lourdement sur l'activité de la Haute-Romanche et la vallée de la Guisane, au-delà de La Grave.
On sait depuis peu que la route "de secours", qui passe sur la rive opposée au tunnel, ouvrira le 25 ou le 26 novembre. Mais ce n'est pas une solution durable.
Face aux incertitudes sur la poursuite du glissement de terrain à hauteur du tunnel, et afin de remettre en circulation la RD1091 avant la saison hivernale 2016/2017, "l'option de percement d'un tunnel de dérivation a été retenue", au cours de cette réunion.
L'État, la Région Rhône-Alpes et la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur ont même décidé, "à titre exceptionnel", de participer au financement des travaux portés par le Département de l'Isère de l'ordre de 33 millions d'euros HT. Cela comprend le percement du tunnel de dérivation et même une participation à l'ouverture de la route "de secours" bientôt achevée.
Pour anticiper d'éventuels événements similaires dans le massif alpin, une étude va également être lancée, histoire d'améliorer la connaissance des risques de coupure, et mettre en oeuvre des dispositifs de suivi. L'État et les Régions promettent de la cofinancer aux côtés des Départements.