Le chanteur originaire du Puy-de-Dôme Jean-Louis Murat est de retour avec un 20ème album. « Baby Love » sera disponible vendredi 6 mars avec, dans la tracklist, un petit clin d’œil du chanteur à son Auvergne natale avec le titre Montboudif, du nom du petit village du Cantal.
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Le chanteur auvergnat Jean-Louis Murat sortira vendredi 6 mars un nouvel album, « Baby Love », aux sonorités groove made in USA qu'il affectionne. Jean-Louis Murat fait rimer solitaire avec solaire dans ce 20ème album qui se veut un écho à ses jeunes années : " L'idée c'était : on travaille sur la forme, on est en 1985. L'année où il fallait que je cravache, que j'enregistre rapidement une cassette et monte à Paris en stop pour tenter de séduire une maison de disques. Ce sont des petits présupposés, bien à poser ", raconte l'Auvergnat de sa voix douce à l'AFP. Il a fait découvrir sa tracklist à son public il y a un mois, par un post sur les réseaux sociaux :
L'Auvergne et les sentiments
Puis il a fallu libérer les paroles. "
Une partie de ce que je disais, c'est assez douloureux, alors on ne s'attarde pas, je ne suis pas maso quand même. Tout est vrai mais tout est codé chez moi. Je raconte jusqu'au plus infini détail toute ma vie sentimentale, comme depuis le début de ma carrière". Il balance ici entre naissance du sentiment amoureux et clap de fin, qui hante le titre "Montboudif", nom d'une commune du Cantal connue pour avoir vu naître Georges Pompidou.
"J'habite à Douharesse (Puy-de-Dôme), c'est plus difficile à mettre en bouche. Mais ça y ressemble. Montboudif, c'est le bout du bout. Le désamour passe par le divorce sur le lieu. T'as pas de réseau, faut casser le bois, tout ça. C'est le début de la fin si un des deux ne s'est jamais posé la question et l'autre se demande pourquoi habiter ici ".
"Ce serait bien qu'il connaisse à nouveau la consécration avec cet album"
"Baby Love" ne verse jamais dans la déprime.
"Ça fait extrêmement plaisir de le retrouver avec cette légèreté, avec cet œil qui n'avait pas pétillé comme ça depuis longtemps, même s'il garde son côté grinçant", commente Antoine Dabrowski, directeur d'antenne de Tsugi Radio, webradio du magazine éponyme.
"Il y a des tubes en puissance, comme « Réparer la maison » ". Frédéric Lo (coauteur avec Bill Pritchard de "Rendez-vous streets" sorti en novembre) aime, lui,
"la liberté et la générosité" de Jean-Louis Murat, qu'il a vu au théâtre parisien de La Madeleine en décembre.
"Il impose le respect, ce serait bien qu'il connaisse à nouveau la consécration avec cet album, ça le récompenserait", espère le compositeur.
Des sonorités soul
On entend sur ce disque la musique américaine qu'aime à conter Jean-Louis Murat, comme cette
"soul et ce rythm'n'blues, des années 1966 à 1972".
"Ce qu'il y a essentiellement sur mon téléphone: la Stax, les prémices de ce que pourrait devenir le funk, les mélodies, les musiciens sont forts, les débuts de la technologie, une insouciance, encore, portée par les années 1960 ".