Le torchon brûle entre les présidents des clubs de Ligue 1 et football et ceux de Ligue 2 après la décision de limiter à 2 le nombre de montées et de descentes. Claude Michy, le président du Clermont Foot est très remonté.
Inter-saison agitée pour les dirigeants des clubs de foot professionnels en France. Au cœur des débats le nombre de club appelés à changer de division, en montant en terminant en haut du tableau final, ou en descendant en se classant parmi les derniers.
Jusqu’à présent, ces mouvements concernaient les 3 premiers et les 3 derniers de Ligue 1, Ligue 2 et de National. Mais la Ligue de Football Professionnel voudrait s’en tenir à 2 pour la L1, limitant ainsi les risques de sortie du championnat élite, bloquant aussi les arrivées de clubs évoluant en division inférieure. Cette « perte de chance » votée jeudi 9 juillet par 14 voix contre 2 dont celle de Claude Michy, le président du Clermont-Foot semble bien irriter les présidents des clubs de Ligue 2.
Le président auvergnat pourrait mettre à exécution sa menace de demande d’une assemblée générale extraordinaire pour demander la révocation du Conseil d’Administration de la LFP, fort du soutien de 23 autres présidents de clubs qui ont co-signé la lettre qu’il a écrite le 17 juin dernier (mais peut-être plus celui de Saïd Chabane, président d'Angers SCO qui monte en L1 et qui a voté le passage la réforme à 2 montées-descentes).