Coronavirus COVID 19 : la vente de semences et plants potagers est de nouveau autorisée

Les plants et les semences alimentaires sont désormais considérées de « première nécessité », pendant le confinement. Ils pourront être vendus sous certaines conditions. Les plantes d’ornement sont exclues du dispositif.

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Un peu d’oxygène pour la filière. Les préfectures de la région Auvergne-Rhône-Alpes annoncent l’autorisation de la vente des plants et semences alimentaires sous conditions. Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des finances, a annoncé qu’ils étaient désormais considérés comme des produits de « première nécessité ». L’objectif est de ne pas compromettre la saison des plantations dans les potagers, une source d’alimentation importante.

En Auvergne-Rhône-Alpes, la vente est autorisée sous certaines conditions. Elle pourra avoir lieu dans les jardineries disposant de rayons alimentaires et de fournitures pour animaux, dans tous les marchés autorisés par dérogation préfectorale ou sous forme de vente directe à la ferme et en drive. Légumes, condiments, plantes aromatiques et petits fruits :  seuls les semences et les plants potagers sont concernés.

« C’est encore très limité », déplore Dominique Bonnardon, responsable du syndicat des horticulteurs et pépiniéristes de l’Isère. Alors que la saison des fleurs commence, les plantes d’ornement sont toujours exclues du dispositif. Les producteurs locaux peuvent seulement les vendre dans le cadre de livraisons à domicile. « Elles restent pourtant disponibles dans les rayons des grandes surfaces et des jardineries encore ouvertes », explique le professionnel.

« La période du 15 mars au 15 mai représente 40 à 50 % du chiffre d’affaires des pépiniéristes, 60 à 80 % de celui des horticulteurs », détaille Dominique Bonnardon. Désormais, tous sont en panne de débouchés. Les commerces de détails restent largement fermés et les chantiers s’arrêtent chez les pépinéristes. « Cette année 2020 avait si bien commencé… »,  déplore Dominique Bonnardon. Aujourd’hui, le président du syndicat redoute une catastrophe économique pour toute la filière.

 

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