Et si, pour la Coupe du monde féminine de football 2019, le stade des Alpes accueillait entre six et sept rencontres? L'idée fait en tout cas partie du projet de la Fédération Française de Football qui vient de transmettre sa candidature à la FIFA.
Pour cette candidature française, la FFF a sélectionné une dizaine d’agglomérations dont les équipements correspondent aux critères préconisés pour ce genre de manifestation. "Avec 20.000 places, le stade des Alpes bénéficie des standards récents en matière de sécurité, de fonctionnalités et d'aménagements. Il était donc tout indiqué pour accueillir un tel événement", explique-t-on du côté de la Métro grenobloise qui a signé un accord de principe. Dans le cadre de la préparation des équipes, d'autres équipements de l'agglomération, comme ceux des massifs environnants, pourraient servir pour les entraînements.
Une opportunité
24 équipes nationales sont attendues pour la phase finale, entre juin et juillet 2019. La Métro justifie ainsi son engagement: "Avec des retombées économiques estimées à plus de 100 millions d'euros sur la France entière, et un coût particulièrement modeste au regard des bénéfices attendus, c'est aujourd’hui une opportunité que notre agglomération saisit." L'agglo insiste aussi sur "la visibilité exceptionnelle" offerte par l'événement dans le monde entier. Lors de la dernière coupe, pas moins de 3.000 journalistes issus de 181 pays l'avaient couverte.Réponse attendue au printemps 2015.
Le foot féminin, nouvelle priorité française
La Coupe du monde féminine de football représente la deuxième compétition de la FIFA. Pour la FFF, c'est aujourd'hui "une priorité". Elle dit souhaiter "développer une pratique sportive de plus en plus prisée comme en témoignent les audiences en constante augmentation depuis la création de cette Coupe, en 1991."L'équipe de France est actuellement 4e au classement FIFA.