Le baromètre annuel du coût de la vie étudiante, établi chaque année par le syndicat UNEF, laisse apparaître une hausse du prix des loyers et des transports en commun dans les grandes villes universitaires en particulier à Lyon et Saint-Etienne. La rentrée 2018 coutera 1,31% plus cher en moyenne.
Ce n'est malheureusement pas une surprise! S'il fait bon être étudiant dans la région Auvergne-Rhône-Alpes pour son accueil et la diversité de ses enseignements et des loisirs proposés, cela coûte cher! 1,31% plus cher en moyenne en France après une hausse déjà conséquente de 2,09% en 2017.
Et dans le palmarès des villes universitaires en hausse figurent en bonne place Lyon et Saint-Etienne, si on en croit l'étude annuelle du syndicat étudiant UNEF qui fait chaque année référence.
Selon l'UNEF, les deux facteurs de hausse sont l'augmentation du prix des loyers et des transports en commun. Lyon avec +2,85% de hausse, Grenoble avec +1,70% et Saint-Etienne avec +0,40% figurent en bonne place dans ce classement. A l'inverse le prix des loyers à Clermont-Ferrand baisse en moyenne de -2,58%.
2e facteur de hausse : l'augmentation du prix des transports en commun : +2,50% à Clermont-Ferrand, +1,95% à St Etienne, +0,95% à Lyon. Pas de changements à Grenoble et Chambéry.
Lorsque ces deux facteurs de hausse sont cumulés, on arrive à une augmentation conséquente du coût de la vie de +3,32% à Lyon et +2,33% à St Etienne. En revanche pas de hausse de la taxe d'habitation pour les étudiants assujettis de Lyon, Grenoble ou St Etienne.
Revaloriser les aides
Une situation qui touche plus les étudiants non-boursiers de moins de 20 ans. Et des augmentations qui se cumulent avec le gel du montants des bourses et des APL (Aides Personnalisées au Logement).Pour sortir les étudiants d'une précarité grandissante, l'UNEF réclame une revalorisation de 20% des bourses et des APL et l'élargissement du système d'aide ainsi que la mise en place de demi-tarifs dans les transports en communs.
Actuellement selon le syndicat, 46% des étudiants sont contraints de travailler en plus de leurs études, ce qui est la 1ère cause d'échec aux examens.