Covid-19 : la mythique raclette des Alpes fait fureur pendant le confinement et pourrait friser la rupture de stock

Son succès n'est certes pas une surprise en hiver. Ce qui est en revanche exceptionnel, c'est l'engouement qu'elle suscite en ces temps de pandémie. Ses ventes ont doublé au premier confinement. Elles ont triplé depuis le début du reconfinement, et chez les producteurs, les réserves s'amenuisent.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C'est un emblème, un patrimoine, une recette typique et incontournable. C'est bien simple, qui n'a jamais dégusté une raclette ne connaît pas les Alpes...

La raclette a toujours du succès en cette saison, mais chez les fromagers, comme à la laiterie Gibert, à Grenoble, on n'en revient pas : en cette période de covid-19, jamais on n'a autant vendu de fromage à raclette. Au premier confinement, les ventes avaient doublé, par rapport à la même période de l'année dernière : " C'est normal en hiver", remarque Bruno Rascle "mais à ce point, je n'ai jamais vu ça ! Depuis le début du re-confinement, la tendance s'accentue, alors qu'il ne fait pas si froid en plus".
 


Le fromager n'a pas vraiment d'explication. Il sait seulement qu'il s'est très vite adapté à la demande, en augmentant ses stocks, et en vendant en outre des appareils spéciaux "raclette et confinement", plus pratiques, plus petits, pour se régaler à deux, ou à quatre. 

Il a aussi imaginé des formules, et propose des plateaux de fromages variés, mariant des goûts différents, qui partent... comme des petits pains.

La raclette manifestement a des vertus réconfortantes, en ces temps pénibles de confinement.

 

"Les spécialités en risque de rupture de stock"


Tout là-haut en altitude, dans les Caves d'Affinage de Savoie, Eric Mainbourg fait le tour de ses fromages à l'affinage. Il préfère parler de "risque de pénurie" plutôt que de pénurie : "Nous sommes à peine au début de l'hiver, et je n'ai déjà plus de spécialités, comme le fromage à l'ail des ours, ou au chèvre. Ce sont des types de fromages de plus en plus recherchés par les amateurs qui n'ont pas envie d'une seule raclette nature". Mais il tient à rassurer : "on devrait avoir des réserves suffisantes pour la raclette traditionnelle, mais elles s'amenuisent".
 
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information