Les dangers de la créosote feront l'objet d’une expertise sanitaire en Auvergne et dans la Loire

Les salariés du réseau de transport d’électricité (RTE) d’Auvergne et de la Loire ont obtenu l'expertise souhaitée depuis des semaines sur les risques liés à la créosote, a-t-on appris mardi 23 mai. Cette substance cancérigène est utilisée pour protéger les poteaux en bois.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Selon l’AFP une « expertise va être menée pour évaluer les risques encourus par les salariés de RTE en Auvergne et dans la Loire travaillant sur des poteaux en bois traités à la créosote ». Reconnue cancérigène depuis quelques années, cette substance recouvre tous les poteaux en bois du réseau de distribution d'électricité. La créosote est composée de plusieurs huiles de goudrons de bois, de charbons ou de différentes plantes et permet la conservation, dans le temps, des poteaux en bois.

En avril 2017, le Comité d’hygiène et de sécurité (CHSCT) de RTE avait demandé, en vain, une expertise sanitaire sur les risques encourus. Ils souhaitaient que celle-ci concerne RTE  mais également les salariés d’ex-EDF (RTE et Enedis) de toute la France afin de « mener une véritable étude épidémiologique » comme l’a expliqué Didier Audouard, Secrétaire du CHSCT.



Le périmètre de l'expertise se limitera aux Groupements de maintenance réseau (GMR) d'Auvergne et du Forez-Velay, où se concentrent 80% des poteaux en bois encore présents sur le parc de RTE rapporte l’AFP.
En France, sur les 280 000 pylônes du réseau RTE, seuls 6.000 sont des poteaux en bois créosotés. Et 80% d'entre eux sont installés en Auvergne et dans le Forez.

Depuis 2013, les « lignards » ont obligation de porter un équipement de protection spécifique pour travailler sur ces poteaux. Une date qui correspond à la première condamnation de la SNCF pour faute inexcusable concernant l'usage de créosote.... Dans le Tarn-et-Garonne, un agent de la SNCF, atteint d’un cancer, avait, en effet, réussi à faire condamner son employeur devant le tribunal des affaires de Sécurité sociale. La justice avait reconnu que l’usage de la créosote était à l’origine de sa maladie professionnelle. Une décision confirmée en appel.


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information