Ce dimanche 24 avril, l'association Apesac organisait une rencontre entre plusieurs familles victimes de la Dépakine. Ce médicament utilisé en cas d'épilepsie aurait causé des cas de malformations sur les foetus de nombreuses femmes enceintes.
Il y a eu le Mediator et maintenant il y a la Dépakine... A Saint-Albin-de-Vaulserre ce dimanche, des familles venues de toute la grande région se sont réunies pour la première fois, pour rompre l'isolement, échanger ses expériences et ses difficultés.
Ils en avaient tous besoin, ils voulaient se voir, prendre contact autrement que par les réseaux sociaux… L'appel a été entendu, une douzaine de famille a pu être accueillie pour ce premier rendez-vous. L'occasion de vider leur sac et de se sentir moins oubliés.
Malformations, retards intellectuels, signes autistiques, des handicaps qui ont en commun la Dépakine, un traitement anti-épileptique aux effets secondaires néfastes pour le foetus.
Mis sur le marché en 1967, ce médicament du laboratoire Sanofi serait l'origine de 450 malformations congénitales évaluées depuis 2006 en France.
Les familles et l'association l'Apesac (Association d’Aide aux Parents d'Enfants souffrant du Syndrome de l'Anti-Convulsivant Agréée par le Ministère de la Santé) regrettent le manque de transparence et mettent en cause le laboratoire mais aussi certains médecins.
Voilà qui pourrait devenir le prochain grand scandale sanitaire. Les familles sont prêtes à aller jusqu'au procès et rendre leur combat médiatique.
Reportage Florine Ebbhah, Dominique Bourget, Gilles Neyret: