Santé publique France a fait état vendredi d'une avancée dans l'enquête sur le décès d'un enfant ayant mangé du reblochon, qui ne peut cependant pas encore être formellement attribué à ce fromage.
Santé publique France a fait état vendredi d'une avancée dans l'enquête sur le décès d'un enfant ayant mangé du reblochon, qui ne peut cependant pas encore être formellement attribué à ce fromage.
"Une même souche d'E. coli O26" a rendu malades 12 enfants ayant tous consommé du reblochon, dont celui qui a succombé, a annoncé l'agence de surveillance sanitaire dans un communiqué.
Mais l'enquête sur ces cas survenus entre février et mai bute encore sur un point: établir un lien formel entre les reblochons et la maladie.
Interrogé par l'AFP sur ce lien, Santé publique France a précisé que la souche incriminée n'avait toujours pas été trouvée dans l'usine en cause, celle du groupe Chabert à Cruseilles (Haute-Savoie).
Les recherches se poursuivent.
Parmi ces enfants âgés d'un à cinq ans, un a été victime d'une diarrhée, et les 11 autres de syndrome hémolytique et urémique (SHU), dont celui qui en est décédé.
Trois autres enfants ont été victimes de SHU à la même époque, deux touchés par "une souche E. coli O26 différente", et un par une souche non identifiée.
Cette maladie "peu fréquente en France" (100 à 160 cas par an) est "grave puisqu'elle est la principale cause d'insuffisance rénale aiguë chez l'enfant âgé d'un mois à trois ans", a souligné Santé publique France.
En mai et juin, Chabert avait procédé au rappel de tous les fromages pouvant avoir été contaminés par l'Escherichia coli, d'abord en France puis en Allemagne et Espagne.
Ils étaient vendus sous les noms Chabert, Le Tartiflard, et des marques de distributeurs comme Nos régions ont du talent (Leclerc) ou Saveurs de nos Régions (Lidl).