Le syndicat UFAP au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier interpelle le public et ses supérieurs, après une succession de faits violents dans la prison entre les 4 et 6 août 2014.
La situation devient "intenable" et "inadmissible" selon Alain Chevallier, secrétaire pour l'UFAP/Unsa Justice.
Alors que plusieurs événements violents se sont produits cette semaine au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier en Isère, le syndicat révèle que le personnel est "choqué" et que "nombreux sont ceux qui craquent maintenant".
Un "déferlement de violence" en 3 jours
Le personnel du centre a assisté à ce que le syndicat qualifie de "déferlement de violence" :
- Lundi 4 août, un détenu met le feu dans sa cellule disciplinaire et était grièvement brûlé (voir notre article).
- Mardi 5 août, un autre détenu "agresse un personnel de surveillance en lui crachant dessus".
- Mercredi 6 août, le même détenu agresse la mère de ses enfants au parloir avec une lame de rasoir (voir notre article).
- Trente minutes plus tard, une bagarre aurait éclaté dans la cour de promenade.
Comment cela va-t-il se terminer ?
Le syndicat constate la gravité de la situation, tant sur le plan de la "sécurité" que sur celui des "conditions de travail" des surveillants.
Sans qu'un lien ne soit établi explicitement, Alain Chevallier ajoute que le personnel "produit parfois plus de 50 heures supplémentaires par mois" pour compenser "un manque d'effectif". C'est un "abus d'autorité", selon le syndicat.