Dix présidents de région, dont Laurent Wauquiez, s'opposent à un éventuel report des élections régionales

10 présidents de région, de droite et de gauche, s'opposent, dans une tribune conjointe ce 21 mars 2021 au Figaro, à un éventuel nouveau report de la date des élections régionales en raison de l'épidémie de Covid. Le président LR d'Auvergne Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez fait partie des signataires.

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Les élections sont fixées à ce jour au 13 juin pour le premier tour et au 20 juin pour le second. Ce dimanche 21 mars, à quelques semaines du scrutin, dix présidents de région, se sont opposés à un éventuel nouveau report du scrutin, en raison de l'épidémie de Covid-19. Les dix élus ont rédigé une tribune adressée à l'exécutif et publiée dans le Figaro. 

"Toutes les élections sont essentielles. Ce n'est pas au Conseil scientifique de confiner la démocratie!", affirment dans ce texte Renaud Muselier (LR, PACA), François Bonneau (PS, Centre-Val de Loire, Valérie Pécresse, (ex-LR, Île-de-France, Xavier Bertrand (ex-LR, Hauts-de-France), Carole Delga (PS, Occitanie), Christelle Morançais (LR, Pays de la Loire, Hervé Morin (Les Centristes, Normandie), Alain Rousset (PS, Nouvelle-Aquitaine), Laurent Wauquiez (LR, Auvergne-Rhône-Alpes et Ary Chalus (Guadeloupe unie/LREM, Guadeloupe).

La troisième vague de l'épidémie du Covid-19 relance le débat sur un nouveau report des élections régionales et départementales de juin. Cet éventuel report du scrutin est fermement rejeté par les élus locaux et la droite. Mais son sort dépend d'un avis du Conseil scientifique d'ici au 1er avril.

Ce scrutin est "un moment important du fonctionnement démocratique de notre pays", écrivent les signataires de la tribune: "Ce serait faire preuve d'un pessimisme étonnant sur l'évolution de la situation sanitaire compte tenu des mesures annoncées et contradictoire avec l'optimisme affiché au plus haut sommet de l'État. Nous savons qu'il est possible d'organiser les opérations de vote dans le cadre d'un protocole sanitaire très sûr".

S'agissant de la campagne électorale, "citoyens, entreprises, associations, nous avons toutes et tous su adapter nos modalités de fonctionnement, notre accès à l'information, notre manière de débattre. Nous ne pouvons pas suspendre la démocratie à un retour à la normale alors même que tout le monde s'accorde à penser qu'il faudra s'habituer pour longtemps à vivre dans un nouveau contexte sanitaire", poursuivent les présidents de régions.

Et d'interroger: "La situation sanitaire de mars peut-elle, sous couvert d'une clause de revoyure, servir de prétexte au report d'une échéance électorale prévue en juin?".
 

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