Ces masques homologués à 36 centimes d’euros l’unité seront vendus dans un premier temps aux collectivités locales et aux entreprises. Leur assemblage est assuré par des couturières bénévoles. Et les premiers kits sont en cours de fabrication.
Des masques homologués à 36 centimes d’euros l’unité sont prêts à être envoyés!
Ces kits made in France fabriqués à Romans-sur-Isère dans la Drôme, seront dans un premier temps vendus aux collectivités locales et aux entreprises. Leur assemblage est assuré par des couturières bénévoles. Le prix de vente correspond au coût de la matière première.
Dans la boîte, 80 élastiques et 40 morceaux de tissus pour autant de masques. Ils vont être distribués à des couturières bénévoles qui les assembleront.
Nous avons lancé un appel sur les réseaux sociaux, à ce jour nous avons reçu plus de 300 candidatures pour nous aider dans cette fabrication - explique Thomas Huriez, fondateur de 1083, marque de jean made in France à Romans-sur-Isère.
Lui comme deux autres entreprises locales (Chamatex et Veyret Textile Découpe) fournissent la matière première. "La fabrication est simple, il faut une petite demi journée à une couturière pour assembler un kit, sans être une professionnelle."
Une fois produits, ces masques seront revendus aux associations, collectivités locales et entreprises du bassin Romanais. Leur prix : 36 centimes d’euros l'unité, soit le coût de la matière.
"Pas question de faire de la marge avec une filière bénévole" poursuit Thomas Huriez, "et si les acheteurs le désirent, ils peuvent payer leur masque 72 centimes, cela permettra d’en distribuer un gratuitement aux structures dans le besoin."
Des masques homologués
Ces masques, destinés au grand public et non pas aux professionnels de santé, sont à la norme UNS 2 (usage non sanitaire).
Ils répondent au cahier des charges de l’AFNOR, l'Association française de normalisation, et ont été validés par la Direction Générale de l’Armement.
Ils doivent être lavés à 60° mais n’ont pas de limite d’usage.
Nous utilisons du polyester et des tissus techniques. Ils sont beaucoup plus résistants que des masques avec du coton qui ont tendance à se déformer, c’est pourquoi nous n’avons pas fixé un nombre de cycle de lavage - précise Thomas Huriez.
L’objectif est de pouvoir fabriquer et vendre 30 000 masques d’ici le 11 mai. La production ne s’arrêtera pas pour autant après cette date. L’ancienne capitale de la chaussure pourrait devenir celle du masque, un titre que l’on espère éphémère.