Organisée par la Confrérie des Chevaliers de l'Olivier, la 54ème fête des olivades a enchanté le week-end des Drômois avec un programme d'animations variées et gratuites
Le cadre est incontournable : le terroir oléicole des Baronnies est le plus septentrional de France.Son verger est composé à plus de 98% d’une seule variété, la «Tanche» endémique au territoire, qui a su s’adapter aux conditions climatiques parfois difficiles, notamment aux gels successifs survenus au fil du temps.
La fête qui s'y est déroulée proposait au public des animations logiquement programmée autour du monde Oléicole : Alicoque d’été, marché des produits du terroir, balade-découverte, atelier cuisine, concerts...
Cet événement ne date pas d'hier. Son histoire est intimement liée à celle de la Confrérie.En 1963, naquit l’idée de créer une Confrérie dans le but de défendre l’olivier dont l’existence même était menacée, après le gel désastreux de 1956.
L’idée prit corps grâce à Pierre Bonnet, ingénieur agronome spécialiste en oléiculture, grâce à René Duchet, ancien préfet et secrétaire d’Etat et au Général Henri de Vernejoul qui fut le premier Grand-Maître de la Confrérie des Chevaliers de l’Olivier de Nyons.
Pour célébrer l’olivier, de grandes fêtes virent le jour : en 1964, naquirent les « Olivades » et, vingt ans plus tard, la Fête de l’huile nouvelle ou « Alicoque ».
Depuis lors, la Confrérie des Chevaliers de l’Olivier a progressivement affirmé sa vocation nationale et internationale en organisant de nombreux « chapitres » pour l’intronisation de nouveaux « chevaliers » au service de l’olivier et en parrainant de nouvelles confréries, en France comme à l’étranger : Les Vans (07) en 1980, à Aix-en-Provence (13) en 1990, à Montpellier (34) ou à Baena (Espagne) en 2000…
Les nouveaux chevaliers viennent renforcer un vrai réseau d’ambassadeurs, chacun dans son domaine pouvant justifier de défendre un des points liés à l’olivier, quelles qu’en soient la variété et la zone de production.
Chaque année, une vingtaine de personnalités venues d’horizons divers, viennent grossir les rangs de la Confrérie.
Le reportage de Fatima Bouyablane et Eloisa Patrico