Selon une enquête du magazine Auto Plus, un tiers des ralentisseurs en France sont non conformes. Trop hauts, non signalés, dangereux, mal entretenus... "notre bilan n'est pas rassurant", indique l'hebdomadaire. Selon lui, 40% des ralentisseurs seraient illégaux.
C'est en 2013 que le magazine spécialisé Auto Plus faisait un premier constat : un tiers des ralentisseurs sur les routes de France ne sont pas conformes. Quatre ans plus tard, l'hebdomadaire persiste et signe : les règles ne sont toujours pas respectées.
"Nous avons examiné - et plus précisément - mesuré 250 ralentisseurs dans 50 communes", indique-t-il. Résultats, les ralentisseurs ne sont toujours pas conformes.
"Trop hauts (jusqu'à 18 cm au lieu de 10 cm), non signalés, trop courts, trop nombreux, infranchissables, invisibles, dangereux, mal entretenus..." la liste est longue. "Notre bilan n'est pas rassurant : 4 ralentisseurs sur 10 sont illégaux", atteste Auto Plus.
40% des ralentisseurs en infraction
Problème : les pare-chocs, amortisseurs et barres stabilisatrices se retrouvent endommagés. Avec parfois pour les conducteurs, des additions très salées chez le garagiste.
C'est le cas notamment à Montélimar, dans la Drôme. Sur une centaine de dos d'ânes, une dizaine ne sont pas aux normes.
"La commune dispose d'une enveloppe de 5 millions d'euros d'investissements pour la réfection de ses voiries. On rabotera et on mettra aux normes ces ralentisseurs qui ne sont pas aux normes aujourd'hui",indique Jean-Frédéric Fabert, adjoint au maire chargé de l'urbanisme.
Dans les faits, un dos d'âne doit mesurer quatre mètres de longueur et ne doit pas dépasser les 10 cm de hauteur. Ils ne peuvent être installés que dans des zones où la vitesse est limitée à 30 km/h. Ils sont interdits sur les voies en pente, dans les virages ou sur les routes desservies par les transports publics.