Gilets jaunes à Valence : à quoi faut-il s'attendre ce samedi 2 fevrier ?

Valence se prépare à l'acte XII de la mobilisation des gilets jaunes. Selon le préfet du département, ils pourraient être jusqu'à 10.000 dans le chef-lieu de la Drôme ce samedi 2 février. L'accent est mis sur la sécurité afin d'éviter tout débordement. 

Ce samedi 2 février, Valence sera une ville à l'arrêt. Les autorités se préparent pour cette nouvelle journée de mobilisation prévue pour l'acte XII des gilets jaunes. Une marche est prévue dès 13h dans les rues de la ville.
 

 

  • La sécurité avant tout

Certains établissements seront exceptionnellements fermés ce samedi 2 février, comme l'Hôtel de Ville, la gare routière ou le centre commercial Victor-Hugo. Des contrôles d'identité seront également effectués dans l'hypercentre. Riverains et commerçants devront se munir d'un justificatif de domicile.
 

Sur son site web, la ville de Valence donne également quelques informations utiles : 
  • L'accès au centre-ville sera fortement limité et contrôlé
  • De nombreux événements et activités (dont les marchés) sont annulés
  • Une grande partie des commerces sera fermée.
  • Le rallye Monte-Carlo historique est déplacé au stade Pompidou
  • Les parkings souterrains Q-Park seront fermés le samedi 2 février dès 6 h.

La ville invite notamment à suivre l'évolution de la situation sur deux de ses pages Facebook :
  • www.facebook.com/prefet26    
  • www.facebook.com/VilledeValence             
 
  • L'inquiétude du maire : "On va mettre Valence sous cloche toute la journée"


A l'approche de l'acte XII des gilets jaunes, Nicolas Daragon, maire Les Républicains de Valence (Drôme), préfère prendre les précautions nécessaires. Invité de France Info ce vendredi, il a fait part de ses inquiétudes : il craint que des casseurs viennent perturber la mobilisation.

"On va mettre Valence sous cloche toute la journée, de 7 heures à 21 heures et faire tout pour qu'il n’y ait pas de débordements. [...] Je ne peux pas me permettre de prendre de risques dans une ville qui n’est pas préparée à recevoir ce genre d’événements.

C’est le branle-bas de combat depuis que lundi on s’est aperçu qu’il y avait eu une poussée de fièvre sur les réseaux sociaux. Pour être très clair, jusqu’à la venue à Valence d’Emmanuel Macron (le 24 janvier ndlr), il y avait 1 000 inscrits.

Cette manifestation, annoncée depuis trois semaines, a vu flamber le nombre de participants depuis la visite du président de la République."
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