Meurtre de Thomas dans la Drôme : sept suspects ont été arrêtés, selon Gérald Darmanin

Trois jours après la bagarre mortelle qui a eu lieu en marge d'un bal dans la Drôme, Gérald Darmanin annonce l'interpellation de plusieurs personnes. Des arrestations réalisées à Toulouse par la gendarmerie nationale, indique le ministre de l'Intérieur.

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C'est devant les députés, à l'Assemblée nationale, ce mardi 21 novembre en milieu d'après-midi, que Gérald Darmanin a annoncé l'interpellation de sept personnes par la gendarmerie. Des arrestations qui ont eu lieu à Toulouse, bien loin du lieu du drame qui a coûté la vie à un adolescent de 16 ans. 

Dans la nuit du 18 au 19 novembre, une dizaine de personnes ont tenté de s'introduire dans un "bal d'hiver" organisé à Crépol, petite commune de 550 habitants de la Drôme. Thomas, un jeune du village âgé de 16 ans, a été mortellement blessé au couteau dans la bagarre.

L'auteur présumé des coups mortels interpellé ?

Selon une source proche du dossier, une cinquantaine de militaires du GIGN ont été mobilisés pour mener ces interpellations, ainsi que les sections de recherches de Toulouse et de Grenoble appuyées par la police. Les sept suspects ont été interpellés vers 15h. Ils sont soupçonnés d'avoir voulu prendre la fuite vers l'Espagne.

La même source a indiqué à nos confrères de franceinfo que l'auteur présumé des coups fatals à Thomas faisait partie des sept personnes interpellées.

Les ministres montent au créneau

Dès ce mardi matin, la porte-parole de la gendarmerie nationale Marie-Laure Pezant annonçait qu'il fallait s'attendre à des interpellations rapides

"Après 70 auditions, le ministère de l'Intérieur, sous l'autorité du procureur de la République, a pris ça très au sérieux", a affirmé Gérald Darmanin devant l'Assemblée. Une réponse directe à Lise Pollet du Rassemblement national, qui avait déclaré : "que des racailles viennent faire une razzia en toute impunité est intolérable."

"Les auteurs de ces faits seront jugés par une cour d'assises composée d'un jury populaire, comme le sont tous les crimes de sang. Et ce sont des Français comme vous, comme moi, qui rendront la justice, qui n'est pas laxiste, qui est sévère", a rétorqué Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice.

L'enquête doit encore dire si ces personnes arrêtées sont les auteurs de "ce crime odieux" a précisé le ministre de l'Intérieur. 

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