Didier Guillaume a choisi Bourg-les-Valence pour son premier déplacement en tant que ministre de l'Agriculture. L'occasion de brosser les premiers contours de sa future politique.
"C'est un choix à la fois politique et sentimental", Didier Guillaume passé cette semaine de sénateur de la Drôme à ministre de l'Agriculture est venu sur ses terres Rhônealpines pour son premier déplacement officiel. En visite dans un lycée agricole de Bourg-les-Valence, il a esquissé les contours de sa politique sur les thèmes d'actualité.
La formation des futurs agriculteurs
Selon le ministre, "l'histoire paysanne a crée la France que nous avons aujourd'hui", Didier Guillaume a donc à coeur de rendre l'activité d'agriculteur attractive : "il faut vendre le métier d'agriculteur (..) les formations agricoles comme ici le Valentin ont des résultats à l'issue des études en tous points remarquables." Didier Guillaume estime qu'il aura réussi son mandat de ministre s'il parvient à faire du métier d'agriculteur, un métier d'avenir.
Glyphosate
Le ministre a répété que la France sortira du glyphosate en 2020 : "Aujourd'hui il y a une demande de la société, une volonté du chef de l'état et du 1er ministre de le faire. Le président s'est engagé"
Loup
Avant hier encore des attaques de brebis ont eu lieu dans la région, selon le ministre "l'Etat a beaucoup évolué depuis plusieurs années, depuis les premières attaques de loup, il y a eu plusieurs "plan loup" qui ont montré leur efficacité, il y a de plus en plus de prélèvements de loup mais ce n'est pas suffisant". Didier Guillaume se pose en défenseur du pastoralisme, "je veux défendre les bergers, les éleveurs mais en même temps on est pas là pour dire il faut éradiquer les loups. Il faut aller plus loin car cela ne suffit pas."
Les travailleurs occasionnels demandeurs d'emploi (TODE).
Bonne nouvelle possible pour les arboriculteurs, vignerons et maraîchers malgré la suppression annoncée du dispositif d’exonération de cotisations sociales pour les travailleurs occasionnels demandeurs d'emploi. Ces mesures devraient entraîner des pertes de revenus, mais "le gouvernement s'engage à mettre en place des compensations".