En 2016, près de 10 millions d'oenotouristes ont goûté aux activités de découverte du monde du vin. En sept ans, leur nombre a augmenté de 33%. On estime que ces œnotouristes ont globalement dépensé 5,2 milliards d’euros en France en 2016.
Partout en France, l'oenotourisme a le vent en poupe. La région Auvergne Rhône-Alpes, région viticole d'importance n'est pas en reste. Les activités autour de la vigne et du vin se développent depuis quelques années. On sort même du cadre traditionnel de la découverte des caves ou de la promenade dans le vignoble. Ainsi, les "oenotouristes" optent pour des nuitées dans des gîtes, des séjours dans les domaines pour apprendre les secrets de la vinification, des repas champêtres au coeur des vignes... plus modestement une balade en train touristique.
Chez M.Chapoutier à Tain l'hermitage, le virage "oenotouristique" a été pris très tôt. En dehors du caveau qui tourne à plein régime, avec des visites 7 jours sur 7, la palette d'activités proposées ne cesse de s'accroître: visite de vignes, hébergement en gîtes, ateliers dégustation et initiation avec un sommelier.
Autre exemple, à Grignan, le domaine de Montine propose des hébergements en gîtes avec piscine. Parmi les offres touristiques, les épicuriens peuvent aussi s'inscrire pour des repas ou des sorties thématiques. Sur cette exploitation, le tourisme et la vente directe représentent désormais 40% du chiffre d'affaire.
Le tourisme représente désormais un apport non négligeable. Les acteurs locaux en ont conscience car l'oenotourisme possède un important potentiel de croissance ...