La participation au premier tour des primaires de la gauche est plutôt bonne, mais semble inférieure à celle de 2011 dimanche 22 janvier 2016. Même amers, ils semblent que les synpathisants de gauche se soient quand même déplacés. Exemple dans la campagne dromoise, à Aouste-sur-Sye.
A Aouste-sur-Sye, dans la Drôme, les électeurs ont bravé le froid pour venir déposer leur bulletin dans l'urne dimanche 22 janvier 2017, lors du premier tour de la primaire de la gauche. Au total, le bureau de vote regroupait onze communes de la Drôme.
Parmi les votants, certains sont là par devoir: "Je considère que voter est une obligation", explique l'une d'entre eux. D'autres se sont déplacés par conviction : "Je vote par défense des valeurs que je retrouve chez certains candidats."
Mais certains glissent un nom dans l'enveloppe sans être convaincus par leur choix. "Je ne suis pas convaincue par les politiques actuels" admet l'une, "on a l'impression qu'on va voter pour rien et que c'est perdu d'avance", renchérit un autre.
Une mobilisation plus faible qu'en 2011
Finalement, qu'ils soient venus par défaut ou par envie, les votant sont nombreux à s'être déplacés. La mobilisation est plus faible que pour la précédente primaire, en 2011, mais elle n'est pas en chute libre.
400 000 personnes avaient voté dans toute la France à 12 heures.
Voir le reportage d'Hugo Chapelon, Stéphane Hyvon et Valérie Bonnier avec :
Patrick Bombrun, président du bureau de vote d'Aouste-sur-Sy
